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Mylène Farmer - Interview - Le Parisien - 29 novembre 1996



  • Date
    29 novembre 1996
  • Média / Presse
    Le Parisien / Aujourd'hui en France
  • Interview par
    Alain Morel
  • Fichier
    Mylène Farmer Presse Le Parisien 29 novembre 1996
  • Catégories interviews



A noter que la deuxième partie de cette interview sera publiée dans "Le Parisien" daté du 12 décembre 1996.
On retrouve l'intégralité de cette interview dans le numéro du 26 novembre 1996 de "Ciné Télé Revue" en Belgique.
Quelques questions / réponses diffèrent.


Alain Morel : Que s'est-il exactement passé le 15 juin dernier ?
Mylène Farmer : Il devait rester environ vingt secondes de spectacle. Je venais saluer le public lyonnais pour la troisième fois après avoir chanté le dernier rappel de XXL. Nous nous sommes bousculés en avant-scène avec un des danseurs et nous sommes tombés dans la fosse d'orchestre. Le choc a été terrible.


Et le diagnostic médical ?
Le danseur était, par miracle, indemne. Mais moi, outre des contusions un peu partout, je souffrais d'une grave fracture ouverte d'un poignet. J'ai été opérée en urgence dans un hôpital de Lyon, où je suis restée cinq jours. Les quatre-vingt-cinq personnes qui travaillaient sur la tournée ont dû rentrer chez elles. Il y a ensuite eu une longue rééducation puis une phase de convalescence.


Vous avez beaucoup souffert ?
Oui. Longtemps surtout. D'autant qu'il a fallu me réopérer fin juillet pour retirer les broches. Mais, honnêtement, je m'en suis bien sortie, même si, de temps en temps, j'ai encore un peu mal.


Quand avez-vous recommencé à travailler ?
Fin août, lorsque nous avons tourné le clip de Comme j'ai mal... un titre de prédilection !


Ce tournage s'est déroulé à Los Angeles, où vous êtes souvent. Avant l'accident, vous aviez passé quelque temps en Indonésie. Le soleil et les plages, c'est devenu votre truc ?
Les plages, non. Le soleil, oui. Je ne pourrais pas vivre en Californie éternellement, mais de temps en temps, l'espace, la surdimension, la qualité de vie quotidienne et aussi la perte d'identité... cela fait du bien. Et puis, là-bas, j'ai aussi travaillé. Y enregistrer mon dernier album m'a galvanisée. Non que les musiciens américains soient forcément meilleurs, mais rencontrer des gens différents,  cela donne du punch pour créer.


Aujourd'hui, quelle adresse de coeur déclinez-vous?
S'il faut choisir, c'est quand même Paris. Mais, quand j'y suis revenue, j'ai trouvé la ville plombée, noire d'encre. Le ciel de Californie, c'est tout de même plus sexy (sourire).


Sexy, vous l'êtes de plus en plus. Sur scènes vos tenues sont torrides. Un jour, vous nous avez dit un jour que troubler était un jeu qui permettait de se détester un peu moins. Commencez-vous à vous aimer ?
Dire que je m'aime serait aller un peu vite en besogne, mais c'est vrai que j'accepte mieux mon enveloppe. Je l'ai un peu mieux rencontrée et me sens plus prête à la partager. J'éprouve d'ailleurs une certaine fierté à porter toutes ces tenues de scène et un réel plaisir à m'offrir.

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