Avril 1996 – 3

Je me suis reconstruite grâce à la liberté tout simplement, et aux rencontres. J’ai pu me déployer et avancer sans être regardée, parce que lorsqu’on n’a plus le désir d’être regardée, il faut s’échapper. Sinon c’est une prison et une vraie névrose. J’avais envie de respirer et de vivre des choses au quotidien qui sont très banales.