Les années Ainsi soit je… et Tour 89
Top 50, le 01/02/1988
Ma maxime préférée est « la parole est d’argent, le silence est d’or ». |
L'Illustré, le 02/03/1988
J’veux plus grandir parce qu’au bout il y a la mort et ça me fait peur. Tout comme me font peur mes relations avec les hommes. |
L'Illustré, le 02/03/1988
L’acte sexuel est quelque chose de très violent, c’est aussi une fin en soi… là, on est une femme… et je déteste ce mot, il faudrait en réinventer un ! |
L'Illustré, le 02/03/1988
Je suis née comme ça, avec un corps androgyne, et tout le monde me prenait pour un garçon. L’androgynie est quelque chose qui m’attire, et pour ça, ce métier est une formidable thérapie puisque je peux faire des folies et me travestir. Adolescente, l’envie que j’avais d’être un garçon tournait à l’obsession, la névrose. Je refusais d’être une fille. Aujourd’hui, je suis toujours plus attirée par la gent masculine que la gent féminine. Je crois que si j’avais été un homme, j’aurais été profondément misogyne. |
L'Illustré, le 02/03/1988
Je me moque des courants et des modes. Je fais ce que j’ai envie, point final. Depuis l’enfance, c’est évident, j’ai toujours eu en moi l’envie de sortir des sentiers battus. Envie d’exister à ma façon. |
L'Illustré, le 02/03/1988
Le clip est aussi pour moi une façon de faire un bout de chemin vers le cinéma. |
L'Illustré, le 02/03/1988
Je vivotais entre des cours de théâtre, le travail de mannequin et l’équitation lorsque à un dîner on m’a présenté Laurent. C’est une rencontre magique. |
L'Illustré, le 02/03/1988
Rien n’est fait au hasard : ni la pochette du disque, ni le mixage, ni les passages TV, ni le clip… |
L'Illustré, le 02/03/1988
Enfant, j’étais à la fois un mélange d’un personnage très introverti et, en même temps, j’avais ce besoin de me faire remarquer. J’ai toujours aimé étonner. |
L'Illustré, le 02/03/1988
J’aime la provocation, c’est le piquant de la vie |