Les années Ainsi soit je… et Tour 89
L'Illustré, le 02/03/1988
Mon caractère, c’est justement de ne pas parler. Je n’ai pas envie de m’expliquer, d’analyser. |
L'Illustré, le 02/03/1988
Je suis à la fois folle et sage. C’est douloureux et formidable d’affronter toutes ces turbulences. |
L'Illustré, le 02/03/1988
En amour, j’aime la bagarre. |
L'Illustré, le 02/03/1988
Je ne me sens pas armée pour affronter le combat le plus difficile, celui de la vie. |
L'Illustré, le 02/03/1988
J’ai des accès de misanthropie quelques fois. Les êtres affables, égaux et paisibles m’ennuient. |
L'Illustré, le 02/03/1988
La pendaison… c’est le dernier plaisir donné à un homme. |
Graffiti, le 01/04/1988
Il n’y a pas de différence majeure avec le précédent album, c’est une continuité avec une signature des textes plus importante, en l’occurrence l’intégralité de l’album. |
Graffiti, le 01/04/1988
Ainsi soit je, c’est difficile de résumer ces trois mots, ils parlent d’eux-mêmes et je dis cela sans prétention, aucune. Il y a toutes les obsessions qui résident et qui persévèrent. Il y a des thèmes et des auteurs… C’est un album qui n’a pas plus été accouché dans la douleur que tous les jours qui composent mes semaines et mes années. (…) C’est une introspection, une affirmation et un point d’interrogation aussi c’est peut-être une manière de percevoir qui je suis… tout simplement il n’y a de toute façon pas la moindre tricherie quant aux thèmes choisis, aux univers et aux émotions. Si tant est, qu’il y en ait ! |
Graffiti, le 01/04/1988
Dans l’album Ainsi soit je…, j’ai abordé un auteur référence qui est Edgar Allan Poe, et le choix de Baudelaire, lui encore ce n’est pas un hasard. Puisque ce sont ces thèmes qui reviennent. J’évoque « Vienne », en rappel à la pendaison de quelqu’un que j’ai effectivement connu… |
Graffiti, le 01/04/1988
Ça fait deux semaines qu’il est sorti (l’album Ainsi soit je…, NDLR) et qu’il bénéficie déjà d’un accueil formidable; sans parler de récompense, je trouve que c’est une belle chose… comment traduire cela avec des mots, je ne sais pas… |