Les années Ainsi soit je… et Tour 89

Graffiti, le 01/04/1988

Passer pour un apôtre de l’arithmétique ça me fait sourire car entre moi et l’algèbre il y a toujours eu une incompatibilité d’humeur et de compréhension. À l’école déjà, c’était un défilé de zéros pointés.

Graffiti, le 01/04/1988

La scène, ça devient de plus en plus une envie ! Baudelaire pourrait ouvrir cette scène, c’est une idée. Par contre, je n’ai pas fixé l’échéance car comme toutes les choses que je décide de réaliser, je veux y consacrer du temps pour bien la préparer.

Graffiti, le 01/04/1988

Disons que l’imperfection par rapport à moi, ne peut pas avoir sa place…

Graffiti, le 01/04/1988

Chanteuse, c’est un terme un peu castrateur, effectivement, moi, ça ne me dérange pas ! J’ai l’impression de ne pas être qu’une chanteuse.

Graffiti, le 01/04/1988

J’ai de moins en moins d’inhibitions quant à l’écriture. Là, il s’agit plus d’une découverte qu’une revendication majuscule. D’ailleurs plus j’écris et plus c’est difficile et plus c’est agréable aussi. À mesure que j’écris, je ressens une fringale de lectrice.

Graffiti, le 01/04/1988

Heureuse : c’est un mot qui n’appartient pas à mon vocabulaire, il ne s’inscrit pas dans mon dictionnaire. Le mot reste à inventer.

Graffiti, le 01/04/1988

La chanson c’est à la fois un flux et un reflux de grandes joies et de désillusions. Ça nous amène très loin, et ça vous fait retomber encore plus loin.

Graffiti, le 01/04/1988

L’ambition ? Oui ! Elle transparaît de toute façon…

Graffiti, le 01/04/1988

Ça devient de plus en plus difficile à maîtriser! Il existe des lettres très belles qui exigent des réponses mais qui ne laissent pas d’adresse, alors…

Graffiti, le 01/04/1988

C’est surtout à travers les thèmes que j’ai bien voulu aborder. Les gens ont eu l’impression qu’ils allaient être bien compris par la personne qui chantait « ces mots là ».