Les années Ainsi soit je… et Tour 89
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Je collabore, c’est vrai, souvent avec Laurent, que ce soit pour les musiques, le studio, les scénarios précédents. Cette fois (pour le clip Pourvu qu’elles soient douces, NDLR), j’ai laissé faire. Ils y ont travaillé à deux. À trois, tout se serait compliqué. C’était, pour moi un peu comme quand un metteur en scène présente un synopsis. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Nous avons, Laurent et moi, un amour du cinéma. Il a besoin de créer également dans ce domaine. Je ne peux dissocier chanson et images. J’ai d’abord voulu être comédienne. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Trois français se sont déjà impliqués dans ce type de création de vidéodisque. Ainsi soit je… a été exploité de cette façon. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Nous avons un petit peu fait figure de précurseurs en réalisant une compilation de clips. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Laurent Boutonnat a un projet de long-métrage. Il y a avant, une scène à effectuer. Ensuite, il pensera cinéma sans oublier la chanson. Moi aussi peut-être. Cela dit avec des points de suspension. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Les mélodies sont toujours faites avant. Le thème de Sans contrefaçon était, par exemple, dans mon esprit depuis longtemps. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Je tenais à écrire Allan puisque Edgar Poe me passionne au point de vouloir le faire exister dans une chanson. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
J’aime beaucoup Léo Ferré, ce côté narratif de certains de ses titres. Nous y avons pensé en réécoutant une composition. Baudelaire, que j’apprécie également, s’est presque naturellement imposé pour ce type d’approche. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Le thème du temps qui passe m’obsède. C’est un de ses plus beaux poèmes, un de ceux qui n’a pas été décortiqué. |
L'Est Républicain, le 30/10/1988
Jardin de Vienne traite d’un événement qui a été proche et concret pour moi à un moment donné. |