Les années Ainsi soit je… et Tour 89
Du côté de chez Fred - Antenne 2, le 07/11/1988
J’ai tenté d’apprendre la langue russe et pour moi le plus beau cinéma, c’est le cinéma russe. Je l’ai découvert au travers de Tarkovski, Elem Klimov et j’ai hâte de découvrir les films de Sergei Paradjanov. |
Du côté de chez Fred - Antenne 2, le 07/11/1988
Nous avons beaucoup investi dans ce clip Pourvu qu’elles soient douces et dans tous les clips précédents. Et, c’est vrai que moi j’ai une philosophie : je préfère manger des pâtes tous les jours et pouvoir m’offrir ce genre de choses, de cinéma. |
Du côté de chez Fred - Antenne 2, le 07/11/1988
(On a organisé le travail sur ce clip), je crois de la même façon qu’on peut organiser un travail sur un long-métrage avec la même rigueur, les mêmes exigences. C’est vrai qu’on fait appel à des décorateurs, que c’est des choses fondamentales que d’avoir un très bon décorateur, que d’avoir un très bon chef opérateur, que de construire un scénario. D’autre part, nous avions aussi un conseiller historique. |
Du côté de chez Fred - Antenne 2, le 07/11/1988
C’est des choses aussi qui sont essentielles, je crois, dans la vie d’un artiste, c’est d’avoir une équipe solide et puis, des univers communs. C’est pourquoi je continue avec Laurent Boutonnat, avec Bertrand Le Page et puis la maison de disques, bien sûr. |
Du côté de chez Fred - Antenne 2, le 07/11/1988
On a voulu faire la suite de Libertine, donc c’est peut-être aussi le propos qui était plongé dans le XVIIIème siècle. Pourquoi ? Peut-être parce que je suis un peu passéiste et que j’ai du mal à m’imaginer comme étant un personnage de 1988. |
France Soir, le 19/11/1988
J’ai le démon de l’écriture. J’y pensais depuis longtemps et j’ai mis fin à mes inhibitions. Ecrire, c’est à la fois un viol et une jouissance. |
France Soir, le 19/11/1988
J’avoue. C’est une chanson pamphlétaire. Elle s’adresse à la grande perversion des hommes, du moins celle qu’ils pensent s’accorder. |
France Soir, le 19/11/1988
Je ne pense pas être une perverse sexuelle. Et puis, une perversion, cela peut être la normalité non ? Tout dépend de ses propres valeurs. |
France Soir, le 19/11/1988
Je crois que je pourrais vivre sans sexe. Mais pas sans fantasme : je vis de fantasmes et c’est une mortification de savoir que je ne pourrai pas tous les assouvir. |
France Soir, le 19/11/1988
(Mon fantasme habituel) : trois amants car trois est le chiffre parfait. |