Les années Ainsi soit je… et Tour 89

11 heures chez vous - RMC, le 14/03/1989

David Lean, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup, qui a une sensibilité tout à fait intéressante. Spielberg : l’émotion, et puis la folie, et puis très enfant. Le côté très, très enfant, très immature et très poète.

L'Humanité Dimanche, le 17/03/1989

Si j’avais un portrait à faire de moi-même, je vous répondrais par ces mots de William Faulkner que je trouve très beaux : « Entre rien et la tristesse, je choisis la tristesse. »

L'Humanité Dimanche, le 17/03/1989

J’ai toujours aimé les silhouettes androgynes, le corps des femmes qui est tout droit, un peu comme un petit garçon. Cela dit, pour moi la femme idéale est une femme pulpeuse. C’est contradictoire, mais si j’étais un homme je crois que j’aimerais le corps de Marilyn Monroe mais avec le visage de Greta Garbo.

L'Humanité Dimanche, le 17/03/1989

La première rencontre sur scène avec le public : ce sera comme un viol permanent. Il ne faut pas prendre le viol au premier degré. Il peut y avoir déplaisir et plaisir. C’est la fameuse « petite mort », expression freudienne reprise par Baudelaire. C’est l’orgasme, ce moment d’apothéose, d’extase puis d’anéantissement. Suprême bonheur.

Fréquenstar - M6, le 22/03/1989

Je n’ai aucun plaisir à me dénuder sur un plateau. C’est assez difficile, même si c’est en équipe réduite, c’est toujours plus difficile.