Les citations liées à "Adolescence"
OK !, le 25/01/1988
Je ne remercierai jamais assez mes parents d’avoir su régler parfaitement le problème de l’argent de poche. J’en avais un peu, mais pas trop. Dans des limites raisonnables qui font qu’on apprécie toujours les choses, qu’il vous reste les désirs. J’avoue que j’avais été choquée par les sommes exorbitantes que recevaient certains élèves. |
OK !, le 25/01/1988
Ma mère a toujours adoré s’habiller et de ce fait elle m’a forcément influencée, je m’en inspirais plus ou moins, fatalement. Mais à 14-15 ans, le budget alors était limité en ce qui concerne les vêtements, aussi je recherchais avant tout à bien marier les couleurs plutôt que de trouver des formes originales. J’étais déjà définitivement pantalons et je me souviens en particulier d’une tenue bordeaux – j’ai craqué un moment pour cette couleur – pull et pantalons assortis que je trouvais du plus bel effet ! |
OK !, le 25/01/1988
Adolescente, j’avais les cheveux très courts et je n’ai jamais eu les cheveux plus longs que ma coupe actuelle. Et jusqu’à Maman à tort ils étaient bruns. Ce n’est qu’à partir de Libertine qu’ils sont devenus roux. |
OK !, le 25/01/1988
Vers 15 ans, j’étais surtout très dessin. |
OK !, le 25/01/1988
Adolescente, déjà une passion pour les animaux et les zoos. |
OK !, le 25/01/1988
Adolescente, j’avais essayé le piano, la danse classique (une seule séance, car à la fin la tête me tournait), puis j’ai tenté l’équitation et là mes parents ont dû se dire : « Encore un de ses caprices ! ». Maman a vraiment eu tort car là, j’ai vraiment craqué. Au point de monter trois fois par semaine, de partir en stage l’été.. |
OK !, le 25/01/1988
Adolescente, quand il me restait un peu de temps, j’allais au cinéma. J’ai toujours été fascinée par le cinéma, par l’image. Et ses stars mythiques : Marilyn et James Dean, bien sûr mais aussi et surtout, Greta Garbo. Une comédienne, un personnage et un destin hors du commun… |
OK !, le 25/01/1988
Adolescente, je n’étais pas du tout branchée boums par exemple. J’y suis bien allée deux-trois fois, pour voir, mais c’était pas mon truc. Malaise. |
OK !, le 25/01/1988
Adolescente, plutôt que des amours, j’ai eu des intimités intellectuelles avec des garçons, des relations platoniques, évidemment sans contact physique… Mais mes copines, elles, avaient plein de flirts et, bizarrement, j’en ai souffert. Quelque part, je jalousais leur succès auprès des garçons. Encore un paradoxe. Mais j’avais trop d’appréhension pour franchir le pas… En fait, à l’époque je « fantasmais » sur des amours impossibles avec tel ou tel comédien. Quelque part je devais trouver ça moins difficile qu’une idylle « en chair et en os »… |
L'Illustré, le 02/03/1988
Je suis née comme ça, avec un corps androgyne, et tout le monde me prenait pour un garçon. L’androgynie est quelque chose qui m’attire, et pour ça, ce métier est une formidable thérapie puisque je peux faire des folies et me travestir. Adolescente, l’envie que j’avais d’être un garçon tournait à l’obsession, la névrose. Je refusais d’être une fille. Aujourd’hui, je suis toujours plus attirée par la gent masculine que la gent féminine. Je crois que si j’avais été un homme, j’aurais été profondément misogyne. |