Les citations liées à "Chanson (métier)"
20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996
(Complètement désinhibée par l’écriture ?) Non ! Parce que ce serait là l’absolue liberté. Je ne le suis pas. Mais, dans le fond, ce métier m’aide à justement extérioriser tout ce que je n’oserais pas probablement dans la vie de tous les jours. Donc, c’est une chance que de pouvoir avoir ça. |
Paris Match, le 30/05/1996
Je dirais que la chanson française manque d’énergie. Les Américains ont une capacité de travail hors du commun. On leur apprend dès l’enfance qu’il faut être numéro un. Qu’il faut sortir de la masse. Nous, on nous enseigne exactement le contraire. Comment lutter? |
Paris Match, le 30/05/1996
Je ne me prends pas au sérieux, mais je mets beaucoup de sérieux dans ce que je fais. Je regrette qu’aujourd’hui il y ait un aspect mouchoir jetable dans ce métier. La quantité prime sur la qualité. Au nom de la rentabilité, on est en train de tuer la création. |
Paris Match, le 30/05/1996
Si on fait ce métier, c’est pour être aimé. Non, je ne pourrais pas me passer des applaudissements. Mais il y a mille formes d’applaudissements. Dans la Bible, il y a un passage : « Dieu vomit les tièdes. » J’ai passé ma vie à rechercher l’extra-ordinaire. Je n’ai pas l’intention de m’arrêter. La tiédeur me tue. |
XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996
Je ne me prends pas au sérieux, mais essaie de faire les choses très sérieusement. J’ai toujours la même distance d’avec ce que je fais, malgré tout. |
NRJ, le 06/04/1999
J’allais dire : « j’ai choisi ce métier ». Non. Je crois que c’est ce métier qui m’a choisie. J’ai besoin de ça. J’ai besoin de parler au travers de mes chansons, de dialoguer. |
Télé Moustique, le 13/10/1999
La chanson m’a choisie, moi qui ne pensais pas à chanter. J’ai eu une grande chance dont je n’étais pas consciente au début. Cela me convient parfaitement aujourd’hui. |
Télé Moustique, le 13/10/1999
Je ne crois pas que je continuerais sans cette qualité de dialogue assez exceptionnelle. J’ai besoin de ça pour, le mot est fort, survivre. Et je ne veux pas seulement dire survivre dans ce métier car ce métier est ma vie. Je vis mal sans lui, quand je n’écris pas, que je ne chante pas, que je ne suis pas sur scène, ce qui est l’essence de ce métier. |
Pulse, le 01/03/2000
Derrière chacune de mes chansons se cache une période de ma vie. Cela est triste de voir titrer : « Mylène Farmer, les jambes les plus belles de la chanson française… » |
Eldoradio, le 08/03/2000
Ce que je demanderais… La possibilité… J’aimerais avoir le pouvoir de guérir, par exemple. Sinon, je crois que je suis déjà exaucée, car je fais le métier que j’aime. |