Les citations liées à "Concerts – Timeless 2013"

Paris Match, le 12/09/2013

Le désir n’a jamais cessé depuis le premier jour, revoilà donc plutôt, effectivement, le temps de l’envie. Le temps de retrouver les siens et de partager ces moments rares qui n’existent que sur scène.

Paris Match, le 12/09/2013

Je m’efforce de tout soigner, de ne rien laisser au hasard, de ne pas céder à la facilité, pour trouver enfin, une fois le puzzle achevé, une liberté… Celle de l’improvisation, de l’abandon.

Paris Match, le 12/09/2013

Je suis concentrée, attentive. Il y a tellement de choses à préparer ! Le temps manque pour l’angoisse, la peur ou l’impatience. L’émotion est pour plus tard…

Gala, le 24/11/2013

La fin d’une tournée est toujours un moment extrêmement brutal. C’est un peu comme la fin d’un voyage astral, il faut réintégrer son corps. Le choc est à la mesure des émotions partagées avec le public… Mais aussi avec les musiciens, les danseurs, les équipes, les proches… Il faut du temps pour reprendre le rythme du quotidien. Pour autant, je suis consciente de ne pas vivre une vie tout à fait «normale». Le mot qui me vient à l’esprit, c’est «réapprivoiser» le temps, justement. On ne s’habitue jamais à une telle charge d’émotion. Pendant une tournée, le corps et l’esprit déploient des trésors d’ingéniosité pour trouver la force. A présent, le moment est venu pour moi de lâcher prise… Et ce n’est pas simple…

Gala, le 24/12/2013

Ce n’est ni une peine, ni un besoin, mais une réalité. Après le dernier spectacle, il faut accepter de ne plus avoir rendez-vous avec des milliers de personnes. C’est ainsi. Mais l’éphémère rend aussi la scène magique et les échanges avec le public exceptionnels. Le sentiment de solitude qui s’en suit est le prix à payer.

Gala, le 24/12/2013

J’ai une pensée toute particulière pour Mark Fisher qui a imaginé le décor. Il nous a malheureusement quittés avant de voir le spectacle. C’était un homme discret, créatif et élégant. Je l’ai remercié chaque soir…

Gala, le 24/12/2013

Le principal défi artistique était de créer de l’intimité dans la démesure. Humaniser la technologie. Faire danser des robots sur une musique de Schubert… Les intégrer dans le spectacle non comme des « machines exceptionnelles », mais comme des partenaires de jeux… Philippe Stegemann, leur créateur, a aussi réussi cet exploit… Je ne remercierai jamais assez Jean-Paul Gaultier pour sa générosité, sa folie, son humilité. Ainsi que toutes les équipes pour leurs talents. Quant à l’effort physique, je remercie mes muscles d’avoir encaissé toutes ces courbatures!