Les citations liées à "Concerts – Tour 2009"

JT de 20 heures - TF1, le 31/08/2008

Il y a l’angoisse effectivement, non pas du ratage, mais en tout cas de décevoir, c’est toujours quelque chose qui est en moi et, « je peux dormir tranquille », je ne dors jamais tranquille, mais, j’avoue que c’était quelque chose d’extraordinaire pour moi, une émotion incroyable que de savoir, en tout cas quand nous avons ouvert le premier stade de France, d’avoir cette… j’allais dire, nouvelle, c’était une émotion incroyable pour moi. Puis, nous en avons ouvert un deuxième, puis la tournée, parce que la province est importante également…

Ouest France, le 07/05/2009

(Après ces deux premiers concerts niçois), fatiguée et soulagée. Le plus dur, c’est le premier spectacle. Avant, la peur m’habite. C’est une grosse machinerie qui impose que les choses soient, au départ, bridées. Il faut ensuite passer de la répétition à la légèreté, dépasser le côté robotisé. Il y a un gros travail sur l’image, sur chaque tableau, avec toujours l’objectif d’offrir du rêve.

Ouest France, le 07/05/2009

Six mois d’entraînement, avec un coach, mon coach. Essentiellement de l’endurance. C’est fondamental avec une telle énergie. Chanter et danser à la fois n’est pas simple.

Ouest France, le 07/05/2009

Ceux qui ne m’aiment pas vont forcément trouver ça forcé. Mais même en répétition, ça me prend. Car nous sommes dans un moment de dépouillement, dans la fragilité de l’âme. Un moment de partage avec le public. Je crois que l’émotion passe à travers le piano d’Yvan Cassar, qui est un grand pianiste, et dans les mots. On raconte sa propre histoire et chacun peut inventer la sienne à travers les mots.

Ouest France, le 07/05/2009

J’espère ne pas en avoir trop fait. L’idée, sans vouloir être prétentieuse, est de titiller l’imaginaire, l’inconscient.

Ouest France, le 07/05/2009

Nous sommes réceptifs à ce qui nous marque profondément, dans la littérature, le cinéma, l’art. Outre des désirs picturaux, je voulais arriver à quelque chose de contemporain, avec des symboles forts. Après, ça se construit comme un collier de perles.

Ouest France, le 07/05/2009

Les squelettes, ce sont mes écorchés, inspirés par une sculpture du XVe siècle, qui existe dans une église en France. Après nous avoir écouté, Laurent Boutonnat et moi, Mark Fisher nous a présenté cette œuvre, appelée « Le transi ». On lui a dit, il nous la faut, en immense… L’écorché, c’est le passage entre l’homme et le squelette, c’est la mort dans une certaine légèreté.

Ouest France, le 07/05/2009

(Le tableau animé, qui apparaît à la fin de Ainsi soit je…) nous a été proposé par Alain Escalle. Une errance de personnages sur une plage. Une image très retravaillée par Alain de manière à le rendre, comment dire, fantomatique. Pour moi, ce n’est pas morbide. Je veux simplement faire appel, encore une fois, à l’imaginaire, à l’inconscient. Bien sûr, cela draine des symboles. Mais, à chacun de se les approprier comme il l’entend. Ce n’est pas un passage en force.

Ouest France, le 07/05/2009

Le couple en images (sur le backdrop Point de suture, ndlr), ce sont deux danseurs. Ils expriment des sentiments d’amour et des expressions de douleur. Parce que l’amour intègre aussi le sentiment de douleur.