Les citations liées à "Concerts – Tour 2009"
JT de 20 heures - France 2, le 14/06/2009
C’est incroyable, c’est la chance de retourner en province puisque je l’avais non pas boudée mais, j’avais présenté un spectacle à Bercy et la structure scénique était telle qu’on est resté à Paris parce qu’on ne pouvait pas voyager avec toute la scène… |
JT de 20 heures - France 2, le 14/06/2009
J’ai d’abord la chance d’être sur scène avec Yvan Cassar qui est un immense pianiste et interprète et, puisque j’écris moi-même mes textes, ce sont autant d’émotions qui sont miennes et que je partage après avec le public. Mais, en tout cas, je ne m’empêche pas de pleurer, ni de rire, ni de rien d’ailleurs ; ça reste un sentiment de liberté totale sur scène. |
JT de 20 heures - France 2, le 14/06/2009
Est-ce que l’idée de quitter ce public, de quitter la scène m’angoissent? Terriblement, chaque soir. On a toujours l’impression que c’est la dernière fois et, ma foi, que sera demain? |
Le Grand Studio - RTL, le 12/09/2009
Comblée et, à la fois évidemment très très fatiguée. Mais, des moments inoubliables, inoubliables. |
Le Grand Studio - RTL, le 12/09/2009
J’ai à peu près six mois d’entraînement avant que de me produire en scène avec un coach qui s’appelle Hervé Lewis, avec qui on fait un travail incroyable. Il me connaît depuis presque, j’allais dire, une quinzaine d’années. Donc, on se connaît vraiment très très bien. Donc, oui l’appréhension physique si je puis dire, en tout cas l’exercice physique fait partie du spectacle. Mais, quand on est porté par un public, celui que j’ai devant moi, c’est quelque chose de tellement porteur qu’on en oublie l’effort. C’est plus l’émotion qui gagne le terrain. |
Le Grand Studio - RTL, le 12/09/2009
(Les reprises avec le public), c’est le moment probablement le plus magique, en tout cas un des moments les plus magiques, puisqu’ils s’approprient et la chanson. C’est presque de l’ordre du divin, ce sont des mots un petit peu graves toujours, mais, c’est quelque chose, je reprends le mot, de, magique. C’est exceptionnel de vivre quelque chose comme ça. |
Le Grand Studio - RTL, le 12/09/2009
J’ai toujours aimé avoir besoin du gigantesque et du spectaculaire. J’ai besoin de moments d’intimité et c’est ce qu’on a essayé de créer sur ce spectacle, à savoir avec le proscenium et la croix qui est au centre du stade-même et c’est là qu’il y a un vrai vrai partage. Il y a un partage même lorsqu’on est sur une scène frontale mais, vraiment, au milieu sur cette croix, on crée ce moment intime qui, pour moi, est de l’ordre de la communion presque, encore un mot fort, mais, c’est vrai que c’est un vrai vrai moment d’intimité. Malgré le grand nombre, ce grand nombre devient « un », devient quelque chose d’assez exceptionnel pour moi. |
Le Grand Studio - RTL, le 12/09/2009
On sait que tout début a une fin. Maintenant, quant à la gestion de ce blues de fin de tournée, de ce grand vide, c’est quelque chose qui m’est d’abord très personnel mais, je ne vous cache pas que tout artiste vous répondra : c’est un vide qui est presque insurmontable. Je crois que le secret dans ces cas là, c’est de se reprojeter dans une création. Créer quelque chose, non pas pour oublier, mais pour se redonner la force, et de continuer et de vivre. |
Le Grand Studio - RTL, le 12/09/2009
Avant d’entrer en scène, j’ai auprès de moi Anthony qui reste avec moi dans la loge (son meilleur ami, NDLR), les dix dernières minutes sont un moment de recueillement, j’allais dire c’est plus de la concentration et puis, pour trahir un peu nos petits secrets, Laurent passe cinq minutes avant l’entrée en scène, me serre la main et me dit: « Fais le vent ». Personne ne comprend mais « fais le vent » ça veut dire « respire », c’est une manière de respirer, d’essayer de déstresser un peu. Mais, c’est vraiment dans le silence. Et, quant aux objets, ma foi, ils sont là mais ils sont miens. |
Le Grand Studio - RTL, le 12/09/2009
Je peux vous parler d’une exposition que j’ai découverte à New-York il y a quelques temps, et qui s’appelait « Our Body ». Beaucoup d’écorchés, c’est l’humanité décharnée, découpée. J’avoue que j’avais été très, non pas choquée, mais, très impressionnée, intriguée. Ceci fait partie aussi d’une réflexion et m’a donné l’idée en tout cas de l’envie d’exploiter l’écorché et justement le corps. Et donc, est venue, est née cette idée de l’écorché et j’en ai parlé à Jean-Paul Gaultier qui était enchanté à l’idée de pouvoir créer un écorché multiplié par tous le danseurs. Et c’est le tableau d’ouverture. Ce peut être une source d’inspiration. |