Les citations liées à "Concerts – Tour 89"
Télé Moustique, le 12/10/1989
C’est très stimulant. En deux heures, on passe par autant de sentiments différents qu’en dix ans de vie. Je n’étais pas sûre d’aimer ça avant de le faire. C’est pour ça que ce spectacle a été conçu comme le dernier. Je n’étais pas certaine de remonter sur scène après cette première expérience. Tout dépendra de la tournée. J’ai très peur de me retrouver sur les routes, dans une chambre différente tous les soirs… Je ne sais pas… |
Télé Moustique, le 12/10/1989
J’aurais tremblé à l’Olympia mais pas à Bercy. Une peur de promiscuité et d’intimité. |
Télé 7 Jours, le 27/11/1989
Une expérience comme celle que je viens de vivre (sa première scène, NDLR) m’a forcément changée. Je ne suis toujours pas capable d’exploser de joie, mais j’ai appris à sourire. Disons que ma confiance en moi a remonté de deux points. |
Télé 7 Jours, le 27/11/1989
Jusqu’à ce que je monte sur scène, je n’avais pas compris le retentissement que mes paroles pouvaient trouver auprès du public. Je chantais mes peurs, j’exorcisais mes fantasmes avec le sentiment de crier. Là, dans la communion avec le public, dans la ferveur, j’ai mesuré l’énorme attente que ces jeunes avaient de moi. |
Télé 7 Jours, le 27/11/1989
Lors des premiers concerts, je crevais de trac. Mais je me suis dit que si je ne parvenais pas à chanter, j’en mourrais. |
Télé 7 Jours, le 27/11/1989
Je voulais maintenir une certaine distance avec le public. Parce que le racolage n’est ni dans mes principes ni dans ma nature. Mais en chantant Je voudrais tant que tu comprennes, que j’ai emprunté à Marie Laforêt, j’ai senti les larmes me monter aux yeux. Les premiers soirs, j’ai refusé de les laisser couler. Puis, j’ai fini par admettre que cette fausse pudeur n’était que lâcheté, devant un public qui demandait des émotions vraies. |
Télé 7 Jours, le 27/11/1989
Un spectacle doit être une chose unique. A tel point que je me demande si j’aurai envie de remonter sur scène de nouveau après Bercy. La rencontre avec la scène a été pour moi la révélation la plus forte de ma vie. Comme un premier amour . Ça ne se refait pas. |
Coiffure Internationale, le 01/12/1989
J’aime écrire les textes de mes chansons mais j’ai également besoin de retrouver l’émotion que l’on éprouve en étant sur scène. C’est pour moi un véritable combat. Je suis plutôt discrète, mais dans ces moments-là tout est décuplé : sentiments, impressions, capacités…On est à la fois conscient et complètement inconscient. Il est difficile d’exprimer ce que l’on vit, mais c’est une émotion énorme. |
Coiffure Beauté Internationale, le 01/12/1989
Thierry Mugler a créé les costumes du spectacle du Palais des Sports en mai dernier et ceux de Bercy. Nous lui présentons le projet de la scène et lui propose ses idées. Il a une démesure étonnante et sait faire abstraction de la mode. Nous avons essayé de créer un personnage qui évolue dans le temps en jonglant avec les ambiances et les saisons. Il y aura en tout sept changements de costume. |
Coiffure Beauté Internationale, le 01/12/1989
Le spectacle de Bercy sera exactement le même que celui de ma tournée en province. |