Les citations liées à "Concerts – Tour 89 (après)"
Télé 7 Jours, le 01/04/1991
Quand les larmes coulent, c’est l’émotion qui parle. Et là, quoi que certains veuillent en penser, on ne triche pas. Je sais ce que j’ai ressenti chaque soir sur scène. Personne ne pourra me convaincre d’avoir menti sur ce que j’éprouvais. |
Télé 7 Jours, le 01/04/1991
On m’avait prévenue : à la fin d’un spectacle, tous les artistes connaissent un passage à vide. Le mal de l’artiste, dit-on… C’est sans doute banal, mais ce n’est pas facile à vivre. Tout paraît vain. Le succès, les ventes de disques, les gestes de tous les jours. Je ne sais pas ce que c’est qu’une dépression, mais je pense que c’est ce que j’ai vécu là, pendant au moins quatre mois au sortir de Bercy, cela y ressemble. Cette envie de ne plus bouger, cette incapacité à vouloir communiquer. |
Télé 7 Jours, le 01/04/1991
Quand j’ai commencé Bercy, j’ai déclaré que cette scène serait sans doute la dernière. Je ne m’interdis pas de me démentir. Je reviendrai sans doute un jour en scène. Quand, je n’en sais rien. Pas tout de suite. Ce dont je suis certaine, c’est de ne pas avoir l’intention d’entrer dans le cycle un album, une scène etc. Je veux d’abord vivre d’autres aventures. Le cinéma, le théâtre, d’autres albums. Si je remonte sur scène, je veux que cela soit pour y chercher et y offrir autre chose. Je veux laisser en moi grandir la nécessité. Le désir. |
NRJ - 05 avril 1991, le 05/04/1991
Que de belles images. Des choses assez troublantes. Des choses très fortes. Toujours difficile de s’exprimer par rapport à ses émotions… En tout cas, une grande, grande émotion, celle que j’attendais de la scène. |
NRJ - 05 avril 1991, le 05/04/1991
J’ai eu un passage à vide qui était assez douloureux, qui est la sortie de scène, bien évidemment. Sinon, j’ai essayé de me nourrir un petit peu, puisque c’est quelque chose qui vide, la scène, finalement, surtout l’après scène. Donc, je suis revenue un peu vers la lecture. Je me suis intéressée beaucoup à la peinture. J’ai fait des choses probablement très banales aussi. Sinon, la préparation de l’autre album qui a duré à peu près cinq mois. |
NRJ - 05 avril 1991, le 05/04/1991
Il m’arrive de retourner vers ces images, de regarder de temps en temps les images de la scène que Laurent Boutonnat et toute son équipe ont tournées. C’est très souvent dans des moments de, j’allais dire de dépression, c’est un peu grave, mais des moments où on se remet beaucoup en question, et qu’on a besoin de certaines réponses. Et, j’avoue que c’est à ces moments-là que je retourne vers ces images. Et, il y des visages, il y a des regards qui sont troublants, qui sont… C’est assez magnifique ! |
NRJ, le 05/04/1991
Mon plus beau souvenir reste celui de la scène, parce que c’est le plus fort. Et, peut-être que je ne le revivrai jamais, donc il reste mon plus beau souvenir. |
Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991
Je crois qu’on a besoin de se cacher après une scène. C’est beaucoup d’émotion. |
Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991
Les véritables angoisses sont quand même celles, je crois, de la scène. Le studio, c’est autre chose. (…) En sortant de scène, on est complètement vidé. |
Pour un clip avec toi - M6, le 07/04/1991
Dans un premier temps, l’exutoire, c’est l’écriture, absolument. Mais il y a beaucoup de choses à jeter. Justement, quand on a eu des émotions comme ça (la scène, ndlr) très, très fortes, en général, l’après émotion, c’est pas le moment pour rédiger des choses. Je crois qu’il faut attendre quelques mois avant d’essayer de s’échapper un petit peu de quelque chose de puissant. |