Les citations liées à "Ecriture"

Radio Contact, le 15/11/1995

J’ai écrit les textes et on se dépossède des chansons une fois qu’elles sont écrites et interprétées. Donc maintenant c’est moi qui vais découvrir vos lectures. Et, pour moi, c’est à la fois une surprise et intéressant…

Europe 2, le 21/12/1995

J’écris en français et il m’est très difficile d’écrire en anglais. Je peux le parler, je peux converser. Maintenant, maîtriser une langue, c’est une autre histoire ! C’est vrai que l’idée que de prêter ma plume à quelqu’un d’autre m’est très, très insupportable. Donc c’est vrai que j’ai du mal à envisager ce passage !

Europe 2, le 21/12/1995

L’inspiration me vient très banalement, de ma vie. Parfois celle des autres. En tout cas d’un regard porté sur le monde en général, en tout cas mon monde à moi.

Europe 2, le 21/12/1995

Je n’ai pas d’heure ! Je n’ai pas de moment préféré. J’écris, j’allais dire dans un état d’urgence. A savoir quand j’ai un album, sinon j’avoue que je n’ai pas la plume facile.

Radio FFN, le 01/02/1996

C’est difficile de résumer, en quelques mots, les textes de mon album. L’idée, c’est de voyager dans sa tête et ses pensées. Il s’agit de courts moments dans une vie. Enfin c’est un peu difficile à expliquer…

Radio FFN, le 01/02/1996

L’idée qui se cache derrière le mot « masturbation », c’est de se donner du plaisir à soi-même et de se faire du bien. Et quand on écrit, c’est exactement la même chose. On le fait avant tout pour son propre plaisir, on n’a besoin de personne d’autre que soi pour cela. Donc cela relève bien de l’onanisme.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

J’ai toujours une difficulté quant à l’explication de textes. Parfois, il suffit de prendre des mots et, ma foi, une sonorité peut évoquer certaines choses. Moi : « ma vie qui s’anamorphose », si je peux essayer de trouver un sens à ce mot, c’est plus dans l’idée de ce rétroviseur et, là, on en revient plus à l’aspect cinématographique, donc de cette concentration du format cinémascope, etc.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

Quand moi j’écris les textes, dans le fond, je ne pense qu’à moi, qu’à ce que je ressens, ce que j’ai envie d’exprimer. Parfois, ce sont des idées ou violentes ou dérangeantes… Mais, là encore, c’est faire abstraction absolument de l’autocensure. Et c’est une liberté pour l’écriture.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

(Complètement désinhibée par l’écriture ?) Non ! Parce que ce serait là l’absolue liberté. Je ne le suis pas. Mais, dans le fond, ce métier m’aide à justement extérioriser tout ce que je n’oserais pas probablement dans la vie de tous les jours. Donc, c’est une chance que de pouvoir avoir ça.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

(Comment j’écris ?) La seule réponse que je puis formuler : seule. Maintenant, quant à la tenue vestimentaire, je crois qu’elle m’importe. J’essaye de me souvenir… Non. Ce peut être la journée, la nuit, peu importe. Le lieu, peu importe. J’avoue que je crois ne pas avoir besoin d’un lieu justement précis. J’arrive à m’isoler et reformer cette bulle dont on a besoin pour écrire dans n’importe quel lieu.