Les citations liées à "Enfance"
Secrets de Stars - France Inter, le 02/12/1989
J’étais persuadée que je ferais un métier artistique, oui. J’étais quand même attirée par l’équitation. C’est aussi une forme artistique, mais qui était un peu différente… peut-être plus projetée vers les autres. Sinon, c’était plus le théâtre, le cinéma qui m’attiraient beaucoup. La chanson me paraissait beaucoup plus difficile d’accès. Et puis, j’ai commencé par ça. |
Secrets de Stars - France Inter, le 02/12/1989
J’ai vécu assez longtemps à Montréal, au Canada. Et ensuite, je suis arrivée dans la banlieue parisienne. Vers Versailles, pour situer un petit peu. |
Secrets de Stars - France Inter, le 02/12/1989
Quand on est petit, on ne se rend pas vraiment compte de ces choses là. Je me rends compte du passage en fait du Canada à la France qui, là, était assez choquant parce que c’est vrai que le mode de vie est radicalement différent. Les gens ne ressentent pas tout à fait les choses de la même façon. Ils sont peut-être un petit peu moins énervés là-bas qu’ici. Mais je crois que je fais partie des énervés, donc je suis mieux ici. |
France Soir, le 07/12/1989
Ma chanson Pourvu qu’elles soient douces est un pamphlet écrit comme on se venge… des hommes, des tabous, de l’enfance. Un jour, adolescente, comme j’étais très attirée par les garçons, quelqu’un m’a traitée de « pute » alors que j’étais aussi blanche que le plat de la main. Ça a été terrible. Ça a tout compliqué dans ma tête. Et comme il m’était impossible d’en parler dans ma famille, cette révolte refoulée a généré mon côté castrateur. |
Télé 7 Jours, le 01/04/1991
On ne guérit jamais de son enfance. On peut l’analyser, prendre un peu de distance, pardonner. Les émotions demeurent. Enfouies, mais entières. |
Télé 7 Jours, le 01/04/1991
J’ai parfois rêvé de revivre sous hypnose, ou à l’occasion d’une psychanalyse, ces moments forts qui m’ont marquée. Pour retrouver à l’état brut l’intensité émotionnelle d’alors. J’ai hésité. J’hésite encore. Par peur peut-être. Par crainte aussi d’y perdre ma créativité. |
Génération Laser - RTL, le 08/04/1991
C’est en relation directe d’avec des cours de catéchisme, puisque la personne qui nous enseignait donc ce catéchisme nous proposait d’aller tous les dimanches dans l’hôpital de Garches, et j’avoue que j’ai répondu favorablement et qu’après j’y suis allée moi-même toute seule. |
JT de 20 heures - TF1, le 10/04/1991
Je crois que ça fait partie de la vie de chacun. L’enfance est une période qui marque et qui marque pour tout le reste de sa vie. |
Podium, le 01/05/1991
Quant à l’enfance, je crois que je ne voudrai jamais la quitter, et je crois qu’elle ne me quittera jamais non plus. L’âge adulte m’ennuie profondément, je préfère rester dans la catégorie de l’enfant. |
Star Music, le 01/07/1991
Je ne guérirai jamais de mon enfance. Des blessures indélébiles restent gravées. Elles se recouvrent peu à peu, mais le fond demeure. Je n’ai pas envie d’en parler plus avant. Sans doute ai-je besoin d’une analyse pour me comprendre. J’y pense, mais j’ai peur de tuer ma créativité. Ce sont les douleurs qui suscitent les mots, qui donnent naissance à des chansons. |