Les citations liées à "Etats-Unis"
Radio 21, le 21/10/1995
Aux Etats-Unis j’aime déjà le fait que je ne sois pas connue, donc qui pour moi est « une grande liberté », à savoir je peux vivre comme tout le monde. D’autre part, j’aime bien cette notion d’espace, de grandeur. Je préfère définitivement New York à Los Angeles. Aujourd’hui, je peux me l’avouer en tout cas. |
Radio 21, le 21/10/1995
La Californie était un passage qui était quand même important, et, une fois de plus, vivre neuf mois dans un pays ou dans une ville, c’est un moment qui est important dans la vie. Et, c’était un moment important pour moi. Donc California, cette chanson, est née effectivement de ce passage. |
Le Soir, le 25/10/1995
Dès la sortie du film Giorgino, je suis partie aux Etats-Unis et je suis restée là-bas neuf mois. J’ai eu une coupure avec le monde d’avant. L’idée de prendre ses bagages, de n’avoir aucune racine, c’est assez nouveau pour moi. C’est la première fois, depuis les dix ans que je travaille, que j’ai ressenti ce sentiment de liberté, de vivre réellement. Vivre à Paris, ça me devenait insupportable, même si on est responsable de ça. Il arrive un moment où on s’enferme dans ses propres névroses, ses propres angoisses. Je finissais par m’enfermer et perdre quelque chose de fondamental. Le succès vous isole, donc ça s’était accentué. |
Le Soir, le 25/10/1995
Etant de nature plutôt discrète, ou mystérieuse si vous préférez, je suis beaucoup moins exposée à une certaine presse. Peut-être aussi parce que j’évite de me mettre les seins nus au bord d’une piscine, mais je ne fais pas le procès des artistes qui le font, les procédés de ces journaux à paparazzi sont de toute façon détestables. Ces gens-là me poursuivent tout de même, plus facilement à Los Angeles qu’à Paris, parce qu’il y a l’exotisme. |
Le Soir, le 25/10/1995
À Los Angeles, j’ai adopté un tout autre art de vivre, je me déplace. Bizarrement, je conduis là-bas, mais pas ici. J’avais besoin de tourner la page. |
Télé 7 Jours, le 30/10/1996
Je suis partie de Paris pour avoir une sorte de perte d’identité. A Los Angeles, personne ne me connaît. En me promenant dans la rue, en toute liberté, j’ai réveillé des sens que je croyais avoir oubliés. J’étais atrophiée. Je suis allée là-bas parce que j’avais à la fois besoin d’atmosphère urbaine et d’espace. Île déserte et cocotiers ne me conviennent guère. |
Télé 7 Jours, le 30/10/1995
L’idée de l’enfermement que je m’étais imposé et que mon métier entretenait m’était devenue insupportable ici (en France, ndlr). |
7 Extra, le 31/10/1995
J’ai passé neuf mois à Los Angeles. Avant, pendant et après l’album Anamorophosée. C’est une ville dans laquelle je me sentais bien. J’avais besoin de cette idée d’espace, de perte d’identité pour pouvoir me retrouver. Vivre comme tout le monde, « normalement », c’est important. J’ai pu me promener, faire les gestes de tous les jours, sans que l’on m’observe. J’ai le sentiment que les Californiens ne jugent pas l’autre. Ils n’ont pas ce jugement si facile que l’on a chez nous. Ces regards qui vous dérangent parce qu’ils vous examinent de trop près ou vous considèrent comme anormal. |
Libération, le 07/11/1995
J’avais envie de voir la lumière. Paris, c’était le noir. Je n’exclus pas l’idée que je suis partie pour me reconstruire. |
Libération, le 07/11/1995
L’échec commercial du film Giorgino : une sanction inhumaine. Plusieurs années difficiles à surmonter, et tout se volatilise en deux jours. Je l’ai admis, disons que je l’ai toléré. Mais mon envie de partir était liée à cette période. |