Les citations liées à "Ghostland"
Gala, le 17/05/2017
C’était impressionnant de voir Pascal Laugier au travail, d’observer comment il faisait corps avec son long-métrage. Je garde un souvenir très fort de ce tournage et de « mes filles » à l’écran. |
Gala, le 17/05/2017
Je ne parlerais pas de difficulté, mais d’exigence. J’aime les projets ambitieux, précis, qui demandent l’investissement de toute une équipe pour un résultat encore inconnu… Il y a une certaine beauté dans ce geste collectif. J’ai accepté ce film, essentiellement parce que mon rôle était très bien écrit et parce que Pascal maîtrise remarquablement ce genre. Son scénario est formidable. Me glisser dans la peau d’une mère prête à défendre ses enfants était un challenge, mais je l’ai finalement abordé de façon assez naturelle, instinctive. Quand le tournage a débuté à Winnipeg, j’étais une actrice parmi les autres. |
Gala, le 17/05/2017
(Revenir au Canada) Une immense émotion ! (pour le tournage du film Ghostland, fin 2016, ndlr) J’ai retrouvé la maison de ma petite enfance, à Pierrefonds. J’ai pu en redécouvrir l’intérieur, le jardin… Je suis également revenue dans ma première école, tenue par des religieuses… Alors que j’empruntais la rue du Belvédère, où j’ai grandi, la neige a commencé à tomber. J’étais comme accueillie… |
Gala, le 17/05/2017
Depuis le Cours Florent, je suis amie avec Vincent Lindon, qui m’impressionne infiniment dans chacun de ses rôles. Son aide fut précieuse. Il m’a conseillé son coach. J’ai répété et puis… j’ai fait le grand saut dans le vide ! (à propos de sa préparation pour son rôle dans le film Ghostland, ndlr) |
Gala, le 17/05/2017
Étymologiquement, « jouer », c’est « s’amuser, se divertir ». En se glissant dans la peau d’un personnage, cela devient « amuser et divertir ». Il est important de s’oublier soi-même pour offrir aux autres. Quelles qu’elles soient, les émotions sont un transport, elles permettent à chacun de sortir du temps. C’est une promesse d’éternité. Un abandon, aussi. Ce fut le plus exigeant pour moi. Je suis habituée à construire, à mener à terme des aventures au long court. Là, il me fallait tout oublier, me déconstruire pour laisser le réalisateur ré assembler son puzzle. |
Première, le 07/03/2018
Composer un personnage, évoluer au sein d’une famille imaginaire, devenir une mère qui risque sa vie pour sauver ses enfants est un cadeau que m’offre le cinéma. L’opportunité de vivre autre chose est un besoin vital. C’est un peu comme une récréation de l’âme. La promesse de vies multiples avant le retour, parfois pesant, au quotidien. |
Première, le 07/03/2018
Le cinéma est avant tout une question de rencontre avec un personnage, une histoire, un metteur en scène. Ces rencontres sont rares mais pas impossibles ! Ghostland en est la preuve. De mon côté l’envie a toujours été présente mais il fallait qu’elle soit pleinement partagée. C’est ce qui s’est passé avec Laurent Boutonnat et Pascal Laugier. Le désir de quelqu’un est un moteur puissant pour se réinventer… Il n’y a pas d’aventures sans frissons. |
Première, le 07/03/2018
J’avais aimé l’audace de ce film « coup de poing ». Je pense que Martyrs est une œuvre sans concession dans laquelle Pascal Laugier nous dit clairement qu’il assume ce genre (qu’il maîtrise très bien par ailleurs). C’est une étape importante dans son parcours qui lui a probablement donné la possibilité d’écrire un Ghostland vraiment réussi, plus sophistiqué et tout aussi efficace. Me voilà critique de cinéma ! |
Première, le 07/03/2018
J’ai suivi attentivement son travail depuis son premier film, Saint Ange. Il a un univers extrêmement dense que chacun de ses films révèle peu à peu. Pascal est un cinéaste très érudit. Mais c’est surtout un auteur passionnant et un metteur en scène très exigeant. Je le trouve courageux dans ses choix, son parcours. Et comment ignorer qu’il a eu l’audace de me proposer Ghostland ? |
Première, le 07/03/2018
C’est valorisant de confronter son expérience comme le feraient deux personnes qui n’ont pas les mêmes outils mais travaillent de la même manière. Nous avons des points communs, nous sommes viscéralement « dark » mais attirés par la lumière. |