Les citations liées à "Mort"
Radio Contact, le 15/11/1995
C’est peut-être l’espoir que moi, je me suis attribuée, que la mort n’est pas une fin en soi. Donc en ce sens, si rupture il y a, c’est, j’allais dire, une rupture de l’esprit terrestre et cette envie que d’aller découvrir d’autres choses et d’envisager d’autres choses. Dans le fond, c’est peut-être une envie de spiritualité, tout simplement. |
Radio Contact, le 15/11/1995
J’ai un livre, je ne sais pas si je peux dire que je recommande, mais qui en tout cas, moi, m’a, je pense, beaucoup appris et beaucoup aidée, qui est Le livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché et qui vous parle indépendamment, vous parle du bouddhisme mais… Je ne sais pas si c’était le sujet qui m’intéressait réellement, mais le livre parle justement de votre importance, de l’importance de votre vie et de l’importance de lui trouver une qualité pour pouvoir, justement envisager sa mort relativement sereinement et pour pouvoir envisager des choses qui sont l’après-mort. Donc ce sont autant de choses qui sont très belles d’abord et qui vous donnent un petit peu d’espoir. |
Déjà le retour - France 2, le 17/12/1995
J’ai beaucoup aimé ce livre La mort intime, je le trouve merveilleusement écrit et surtout, c’est le témoignage de choses qui me touchent profondément. La mort est un sujet qui me passionne, qui m’a hantée de nombreuses années et qui aujourd’hui, j’oserais dire, ne m’obsède plus de la même façon, et, c’est aussi grâce à cette lecture. |
Déjà le retour - France 2, le 17/12/1995
J’ai lu un livre qui s’appelle Le livre tibétain de la vie et de la mort et qui parle de cet apprentissage que de ne pas craindre et être obsédé, hanté par l’idée de la mort. Et, l’idée peut-être d’une autre vie, également, après la mort, ce n’est pas une fin en soi. |
Vogue (Allemagne), le 01/03/1996
Je voulais exprimer la beauté qui se trouve dans la violence et l’horreur (dans l’émission « Mon zénith à moi » sur Canal + en octobre 1987, ndlr). C’est pourquoi j’ai choisi deux reportages sur les exécutions. Une exécution est, bien entendu, répugnante et cruelle, mais il s’en dégage une réelle force. Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. (…) Même la mort d’un proche peut être fascinante. Voir cette personne morte me parut presque un spectacle. Suis-je morbide ou vais-je au-delà de ça ? Est-ce une preuve d’amour ? Je ne sais pas. |
Vogue (Allemagne), le 01/03/1996
Je refuse aujourd’hui l’angoisse que me crée la pensée de la mort. Je me dis qu’il existe effectivement une vie après la mort. J’ai changé de philosophie. |
Vogue (Allemagne), le 01/03/1996
Dans mon travail, la mort est un thème très important. Elle fait, après tout, partie de notre existence. |
20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996
Dire que j’ai rencontré la lumière serait un petit peu fort, mais j’ai une rencontre, en tout cas d’avec un livre qui a été important dans ma vie, qui est Le livre tibétain de la vie et de la mort qui parle de l’idée de l’impermanence, qui est vivre le moment présent. Et ça, ça a été quelque chose d’extrêmement fort pour moi. Cette idée que de ne pas appréhender la mort. |
20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996
J’étais profondément hantée, c’est-à-dire qu’il n’y avait pas un jour sans que je ne pense à cette mort. Ou la mort de l’autre ou ma propre mort, le vieillissement. Enfin toutes ces choses qui font que vous vivez mal, dans le fond. Et c’est, dans le fond aussi, le refus de vivre. |
Gala, le 30/05/1996
Je vous dirai que j’ai effectivement fait une rencontre décisive avec un recueil de textes sacrés bouddhistes : Le livre tibétain de la vie et de la mort. Un vrai détonateur. En le lisant, j’étais émue jusqu’aux larmes, car auparavant la mort m’obsédait. L’idée qu’un être disparaisse me donnait un vertige qui m’attirait vers le bas. Je me dis aujourd’hui que la vie n’est pas vaine. Qu’il y a peut-être un passage. Un au-delà qui justifie notre combat. |