Les citations liées à "Personnalité"
Jeune et Jolie, le 01/04/1996
J’ai l’impression d’avoir vécu une autre naissance. Je me dis que j’ai eu de la chance soit parce que la vie me l’a donnée, soit parce que j’ai eu le courage ou l’intérêt d’aller vers autre chose que ce vers quoi je tendais. Je ne sais si c’est la Californie, mais c’est ce voyage et cette rupture avec une vie. Je parlerais plutôt de perte d’identité pour retrouver ma véritable identité. Je m’essoufflais et j’ai eu besoin de me reconstruire. |
Jeune et Jolie, le 01/04/1996
Je me suis reconstruite grâce à la liberté tout simplement, et aux rencontres. J’ai pu me déployer et avancer sans être regardée, parce que lorsqu’on n’a plus le désir d’être regardée, il faut s’échapper. Sinon c’est une prison et une vraie névrose. J’avais envie de respirer et de vivre des choses au quotidien qui sont très banales. |
Jeune et Jolie, le 01/04/1996
J’ai accepté l’idée de vivre, l’idée de la joie et des plaisirs simples. Ce sont des choses que je n’avais jamais envisagées. Peut-être ce métier m’a-t-il enfermée en me confortant dans une nature plutôt tournée vers l’isolement. Le voyage en Californie m’a beaucoup aidée. Le fait de partir seule, donc l’idée du danger, m’a fait ouvrir les bras pour recevoir et découvrir. C’est nouveau pour moi. |
Jeune et Jolie, le 01/04/1996
Je pense être belle à l’intérieur, sans prétention aucune, sans narcissisme. Je pense n’avoir jamais fait sciemment de mal à quelqu’un, et plus je vieillis plus je pense à l’autre. |
Jeune et Jolie, le 01/04/1996
Je m’autorise des silhouettes qu’avant je refusais, ça fait partie de cette rupture, de cette renaissance. C’est difficile pour moi de vous dire le pourquoi du comment, si ce n’est que ça fait partie d’un tout. Le talon, par exemple, est une chose que je n’avais jamais abordée et dont je ne peux plus me passer. C’est clinique, dans un sens ou dans l’autre. |
Jeune et Jolie, le 01/04/1996
Je pense être possessive. Ce qui engendre et entraîne la jalousie. Ça se manifeste parfois par de la colère. Une colère intérieure surtout et parfois exprimée. Mais il vaut mieux l’exprimer que la garder pour soi. |
Var Matin, le 24/05/1996
Je suis une vraie « Control-freak », une maniaque du contrôle. Et forcément, cela vous isole. Mais je suis aussi probablement un petit peu plus ouverte aujourd’hui. Non pas que je découvre les rapports humains, j’ai toujours aimé rencontrer des gens d’horizons différents. Comme tout le monde, j’ai mes moments de crises où j’ai du mal à communiquer avec les autres. |
JT de 20 heures - France 2, le 28/05/1996
Quand je suis partie aux Etats-Unis, j’avais envie de faire une coupure entre ma vie à Paris, ma vie professionnelle. J’ai souhaité voyager, ne plus penser à moi, ne plus penser à mon métier et, j’ai également enregistré l’album Anamorphosée là-bas, j’ai fait des rencontres. Ça a été important pour moi. Je ne sais pas si c’est Los Angeles qui m’a changée, je ne le pense pas. C’est simplement l’idée du voyage, l’idée de l’oubli de soi, et la réflexion et puis un changement qui s’effectue naturellement. |
JT de 20 heures - France 2, le 28/05/1996
Je préfère qu’on ne me qualifie pas ! |
20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996
Je crois que j’ai une fêlure en moi, très certainement. C’est peut-être ce qui, dans le fond, me relie à ces personnes que vous évoquiez, qu’on appelle les fans, et qui ont ça en eux également. Ce peut être un mal de vivre. Ce peut être des choses qu’on ne comprend pas bien, des manques profonds. |