Les citations liées à "Public"
Podium, le 01/02/1992
Je suis très dure pour moi-même, et si dure que je peux un jour décider de me taire définitivement. Mais j’ai besoin du public, besoin de réponses et j’ai l’honnêteté de le dire. Je ne crois pas au créateur qui n’a pas besoin de se sentir aimé. Ce métier est ma seule raison de vivre. Si je ne rencontre plus le public, je m’effacerai. |
Télé 7 Jours, le 02/03/1992
La peur, une prochaine fois, de ne pas faire aussi bien, celle de décevoir un public qui s’identifie et attend beaucoup de moi. Mais dans ces lendemains qui m’attendent, ce qui me terrifie encore davantage, ce serait de ne plus rencontrer que la tiédeur. Quand on a connu des moments aussi inoubliables, on en espère de plus forts encore. On ne peut pas se contenter de se répéter, il faut aller encore plus loin. Se mettre en danger. |
Télé 7 Jours, le 14/12/1992
Les marques de reconnaissance des gens dans la rue sont toujours affectueuses, respectueuses. C’est finalement flatteur. Simplement, je ne me sens pas à l’aise quand je suis l’objet d’une telle attention. |
NRJ, le 16/10/1995
Monter sur scène, je crois que c’est un partage. C’est donner et puis c’est recevoir. L’un ne peut pas aller sans l’autre. |
NRJ, le 16/10/1995
Je n’aime pas cette idée de porter un message. C’est plus un témoignage, je dirais, qu’un message. Maintenant, je pense à ces personnes qui ont du mal à vivre et j’aimerais qu’elles puissent rencontrer la personne ou la lecture ou qu’il se passe un moment, comme ça, dans leur vie qui va les aider. Si je puis souhaiter ça, je le souhaite. |
Radio 21, le 21/10/1995
J’ai beaucoup de chance, je le sais. Beaucoup, beaucoup de chance. J’ai eu beaucoup de monde mais, ce qui est plus important, toute cette masse, finit par ne faire plus qu’un aussi. C’est un beau cadeau de la vie. |
Télé 7 Jours, le 30/10/1995
Je ne me suis jamais sentie agressée, mais j’ai du mal à comprendre qu’on puisse m’attendre des journées entières, voire des nuits, devant ma porte. Comment répondre à cette attente ? L’enfermement étant dans ma nature profonde, je me confinais dans cet univers très clos. |
Déjà le retour - France 2, le 17/12/1995
Ils sont relativement discrets, même s’ils attendent en bas de chez moi. C’est une présence à la fois effacée et très démonstrative. Ce sont des échanges de paroles mais ils ne me demandent pas davantage. |
JT de 20 heures - France 2, le 28/05/1996
Ce contact avec le public, c’est, j’oserais dire, ce pour quoi je vis. Ce sont des moments extraordinaires et, j’ai vraiment besoin de ça pour continuer. |
Studio Gabriel - France 2, le 29/05/1996
Des bouffées d’amour, ou d’agressivité, c’est toujours quelque chose de très, très porteur et très déstabilisant. |