Les citations liées à "Suicide"

Graffiti, le 01/04/1988

Ça me fascine ! C’est un acte que je pourrais qualifier de beau, et de courageux, certainement. Dans Jardin de Vienne, je parle de quelqu’un qui habille, qui met en scène son suicide. Là, c’est romantique, esthétique même. Quelque part, j’ai une âme suicidaire, c’est à la fois une peur quant à l’au-delà mais aussi une détermination, l’envie de dire « maintenant ça suffit ».

Rock News, le 01/04/1988

Je vis avec des moments d’euphorie et des moments terribles. Mais la vie, c’est ça pour tout le monde, artiste ou pas. Tu peux vendre des millions de disques comme être ouvrier et te lever le matin avec l’envie de te suicider. Le quotidien est la chose la plus difficile à vivre.

France Soir, le 13/04/1991

Dieu c’est une fascination que j’ai depuis toujours. Justement parce que je me sens coupable et impure. Alors, je choisis d’être iconoclaste. Ou de croire qu’un ange passe. L’ange, c’est quelqu’un de plus proche. Quand je suis seule, au plus profond d’un spleen, je sais qu’il est là. C’est peut-être mon double, meilleur. Cette « Autre »… Je ne sais pas. En tous les cas, c’est une présence amie. Voilà pourquoi même si tout me semble sans espoir, je continuerai d’être en quête de quelque chose… De l’innocence retrouvée, peut-être. Mais je n’aurais jamais envie de me suicider.

TV Hebdo, le 20/04/1991

(Évoquer directement le suicide dans mes chansons) : je m’interdis de le faire ! Ce serait indécent. Trop facile. Car je suis protégée par mon entourage, par ce succès qui me donne de la force. Ceux qui m’écoutent n’ont pas toujours, eux, cette sécurité.

Elle, le 23/12/1991

Je choisirai la méthode douce.

7 à 8 - TF1, le 08/01/2006

Je me souviens quand j’ai écrit C’est une belle journée, dans le refrain, j’avais mis: « C’est une belle journée / Je vais me tuer », à la place, aujourd’hui, de: « C’est une belle journée / Je vais me coucher ». Et, je crois que là, ce pourrait être un appel au suicide pour certaines personnes un peu fragiles. Et, j’ai changé ce mot pour un autre, parce que c’était peut-être tout d’un coup quelque chose de trop fort, trop déterminant.