Critique de l'album Désobéissance par Jeffarmer (28 septembre 2018)
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Mylène, désobéissante reine
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À chaque nouvel album de Mylène Farmer, c'est
tout un évènement qui se déploie. Pour
nous les fans, c'est un grand émoi, une belle communion, un
acte presque divin ! On l'attendait avec impatience ce nouvel opus; il
est maintenant nôtre.
Dès le départ, le ton est donné sur la
pochette : Mylène trône dans ce tableau
napolitain, impératrice intemporelle, reine incontestable de
la pop française, entourée d'une multitude de
symboles plus éloquents les uns que les autres. C'est sans
contredit l'une des plus belles pochettes qu'elle nous a
livrée.
Après plusieurs écoutes, sans l'ombre d'un doute,
Mylène persiste et signe ! Elle signe un album dans
l'ère du temps sans se dénaturer; elle
désobéit tout en restant fidèle
à elle-même. Avec l'aide de trois nouveaux
producteurs, soit Feder, Léon Deutschmann et LP, la
chanteuse se réinvente avec des sons modernes et des textes
plus concis et personnels, tout en préservant ses
thèmes de prédilection et sa voix
aérienne.
À 57 ans, Mylène Farmer s'impose encore et
toujours, son empire est inusable,
indétrônable. Elle nous avait promis un
album « dark et sexy » et c'est exactement ce
qu'elle nous a donné. Désobéissance
est une grande réussite sur tous les points; un tour de
force par une artiste qui n'a jamais connu l'échec avec un
album, et ce, depuis plus de 30 ans!
Jeffarmer