Les pochettes des deux
premiers CD Promo de
Lonely
Lisa ont fait réfléchir les fans de
Mylène et des idées intéressantes ont
émergé.
Concernant le visuel du premier cd promo (à gauche), une
analyse rapide.
Mylène est canon. Que dire d'autre ?
Si nos yeux arrivent
à voir autre chose (quoique d'ailleurs), on s'interroge sur
les
dessins du tee-shirt.
Pour certains, ils ne sont pas sans rappeler le style de
Moby pour l'album "Wait for me"
pour d'autres,
"Drôle
de Creepie" (Mylène avait écrit les
paroles de la chanson du générique pour Lisa en
2008)
Plus intéressante est l'analyse du deuxième promo
( à droite).
Les références à d'anciens albums,
singles ou
clips de Mylène ont été
mentionnées par
beaucoup.
La première référence venant
à l'esprit est celle du précédent
album studio,
Point
de Suture.
On retrouve les
cicatrices
présentes sur la pochette des
supports de
Dégénération
mais aussi sur les poupées des photos
illustrant la pochette et le livret l'album (clichés de la
photographe Atsushi Tani).
Rarement un lien graphique (ou autre) aussi évident n'avait
été établi entre deux
"ères" distinctes.
Les
poupées elles-même
nous renvoient
évidemment également à
Point de
Suture.
Mylène souhaiterait-elle rappeler qu'elle essaie en vain ou
non de panser ou re-panser ses plaies.
Et nous de repenser alors à cette phrase
prononcée par Al Pacino à la fin du film
"L'Impasse" et qui avait inspiré à
Mylène le titre de la chanson et de l'album:
"Tous les
points de suture du monde ne pourront me recoudre".
Petite pensée aussi pour la marionnette du clip
Sans Contrefaçon
créée en 1987 par Benoît Lestang mais
auss pour la poupée du clip
Plus Grandir confectionnée
en 1985 par Mylène elle-même
.
Les
larmes de sang renvoient
quant à elles nos pensées aux
clichés de Marianne Rosenstiehl de 1989.
L'un d'entre eux
avait illustré les supports du single
Sans
Logique.
Des
larmes hématiques qui coulaient aussi sur le visage de
Mylène
dans le
clip de la chanson
réalisé par Laurent
Boutonnat.
Si l'on s'éloigne à présent de
l'oeuvre de Mylène ces poupées ont
évoqué à beaucoup des
créations de
Tim Burton.
On peut découvrir aussi sur le net des
poupées de
différents artistes qui rappellent l'univers
de la pochette
du CD Promo
Lonely Lisa
Remixes.
Ces poupées "Furry Bones":
goreydetails.net
Les créations "gothiques" de Kristie Silva
http://www.creepiecuties.com
Mais aussi de nombreuses
poupées
vaudou
Et nous viennent alors à l'esprit ces paroles extraites de
C'est
dans l'air:
"Parfois piquer la poupée"
On notera que sur les trois poupées, deux se tiennent la
main.
La troisième
est à l'écart,
seule (lonely) avec des cicatrices plus grandes et plus
nombreuses.
D'autres ont noté un
lien possible
avec
les paroles de la
chanson:
"Faire de la mort une immortelle" : dans beaucoup de cultures, les
poupées représentant les morts sont un moyen
d'exorciser la mort et de garder les défunts près
de soi.
La poupée seule, à gauche présente
également une cicatrice différente de toutes les
autres lui conférant un aspect plus irréversible.
Se serait-elle résignée à
souffrir seule, en
silence, les maux ayant définitivement et inexorablement
remplacé les mots ("Des maux - Démollition")
Toujours concernant cette poupée placée
à gauche, les fines larmes s'écoulant de
ses orbites peuvent rappeler celles des épouvantails de
Martial Leiter présents dans le clip
Fuck
them all
Décidément, cette poupée, seule mais
aussi un peu
dans l'ombre (des autres ?) fait beaucoup
réfléchir.
Enfin, des adeptes des jeux vidéos y auront vu diverses
références (ou plutôt ressemblances
probablement liées au hasard)
little big planet (ps3)