« Je te rends ton amour » - Un EP 4 titres en streaming

Drôle de prisme assez tiré par les cheveux pour une IA. Je ne vois pas ce texte de cette façon. Il est plutôt question d'imaginaire que le vouvoiement impose face à la trivialité de l'intimité. Crue et parfois cruelle. J'y retrouve l'écho de « redeviens les contours », lorsque l'autre n'est qu'une ébauche douce et attirante.

Une "question d'imaginaire" ou le niveau zéro de la réflexion et qu'on n'a rien de pertinent à dire. Les mêmes énergumènes juraient que À tout jamais parlait de démons, alors qu'il s'agissait de l'emprise d'un pervers narcissique. Et devinez quoi ? Ils avaient tort sur toute la ligne. Encore une fois.


Drôle de prisme assez tiré par les cheveux pour une IA. Je ne vois pas ce texte de cette façon. Il est plutôt question d'imaginaire que le vouvoiement impose face à la trivialité de l'intimité. Crue et parfois cruelle. J'y retrouve l'écho de « redeviens les contours », lorsque l'autre n'est qu'une ébauche douce et attirante.

Une "question d'imaginaire" ou le niveau zéro de la réflexion et qu'on n'a strictement rien de pertinent à dire. Les mêmes énergumènes juraient que À tout jamais parlait de démons, alors qu'il s'agissait de l'emprise d'un pervers narcissique. Et devinez quoi ? Ils avaient tort sur toute la ligne. Encore une fois.

Setlist de la prochaine tournée " Merci pour ce rêve " ( tout nouveaux musiciens.)

1 unbelievable dream
2 Allan
3 Que mon c?ur lâche
4 Doux
5 Et si c'était?..

6 ainsi soit je
7 dogmatique /duo avec Moby
8 Les cendres éternelles
9 l'autre
10 je revivrai un jour

11 nobody knows
12 pardonne moi
13 interlude pardonne moi
14 la ronde triste

15 l'âme stram gram
16 sans contrefaçon
17 nous avons besoin (+ extraits piano: libertine, fuck them all, city of love, stolen car)

(Laurent Boutonnat sur écran faisant un clin d'?il bref au public )

18 xxl
19 bleu noir (duo avec Alizée)

20 quand
21 je vous dis merci

(Programme offert à la fin du concert, non disponible à l'ouverture. )

Spoiler : prochaine news : les remixes de Souviens toi du jour

Le 24 Décembre, sortie du film «  L'Engloutie ».
Amateurs de paysages enneigés, de petits villages perdus, d'énigmes et d'obscurité, en bref de Giorgino et de Chanteloup, Bienvenue !
« 1899. Par une nuit de tempête, Aimée, jeune institutrice républicaine, arrive dans un hameau enneigé aux confins des Hautes-Alpes. Malgré la méfiance des habitants, elle se montre bien décidée à éclairer de ses lumières leurs croyances obscures. Alors qu'elle se fond dans la vie de la communauté, un vertige sensuel grandit en elle. Jusqu'au jour où une avalanche engloutit un premier montagnard? »

La pochette de ce single est très réussie et très originale. Magnifique.

« Ah ! vous dirai-je, maman,
Ce qui cause mon tourment ?
Depuis que j'ai vu Sylvandre,
Me regarder d'un air tendre ;
Mon c?ur dit à chaque instant :
« Peut-on vivre sans amant ? »

L'autre jour, dans un bosquet,
De fleurs il fit un bouquet ;
Il en para ma houlette
Me disant : « Belle brunette,
Flore est moins belle que toi ;
L'amour moins tendre que moi.

Étant faite pour charmer,
Il faut plaire, il faut aimer ;
C'est au printemps de son âge,
Qu'il est dit que l'on s'engage.
Si vous tardez plus longtemps,
On regrette ces moments. »

Je rougis et par malheur
Un soupir trahit mon c?ur.
Le cruel avec adresse,
Profita de ma faiblesse :
Hélas, maman ! un faux pas
Me fit tomber dans ses bras.

Je n'avais pour tout soutien
Que ma houlette et mon chien.
L'amour, voulant ma défaite,
Ecarta chien et houlette ;
Ah ! qu'on goûte de douceur,
Quand l'amour prend soin d'un c?ur ! »

Joyeux anniversaire au clip à l'ombre <3

Consentement pour toujours <3

Au-delà de l'apparence d'une chanson sensuelle, Consentement touche à des thèmes plus profonds et plus troubles, explorant notamment la question du consentement, du pouvoir et de la perte de soi dans l'intimité.
L'un des choix les plus frappants dans cette chanson est l'utilisation du vouvoiement. En optant pour le « vous » plutôt que le « tu », Farmer instaure une distance subtile, presque cérémonielle, entre les deux protagonistes. Ce vouvoiement, loin de n'être qu'une marque de politesse, devient un symbole de la relation complexe entre les individus, il incarne une forme de respect, mais aussi de hiérarchie, de domination. Ce « vous » maintient une barrière, à la fois protectrice et menaçante, et pose la question, est-ce une forme de distance nécessaire pour préserver l'individualité, ou est-ce une manière de maintenir un rapport de pouvoir, où l'un reste supérieur à l'autre ?
Le thème central de la chanson est, bien entendu, le consentement, mais il est traité d'une manière ambigue. Là où l'on pourrait s'attendre à une déclaration claire sur l'accord mutuel, Farmer choisit de brouiller les pistes. Le consentement, dans cette chanson, n'est jamais exprimé de manière explicite. Au contraire, il est l'objet d'une tension constante, à la fois désirable et inquiétant. L'érotisme qui s'en dégage n'est jamais pleinement libéré, il est toujours marqué par une sorte de peur, d'incertitude. Le désir de se donner, d'être pris, se heurte à la peur de l'effacement, de la disparition de soi dans l'autre. Il y a une ambivalence constante, d'un côté, un désir d'abandon total, de l'autre, une crainte de perdre sa liberté et son identité dans ce processus.
La chanson créee une atmosphère où l'intimité corporelle n'est jamais simple ou pure. Ces symboles corporels ne sont pas seulement érotiques ; ils sont aussi violents, presque primitifs. Ils évoquent une relation au corps qui est à la fois désirée et redoutée. Le corps dans « Consentement » devient un terrain de lutte, un lieu où la frontière entre plaisir et douleur, entre soumission et pouvoir, est floue et incertaine. Ce n'est pas un corps qui s'offre librement, mais un corps qui s'interroge, qui se questionne, qui craint la dissolution dans l'autre.
Ce doute, cette confusion autour du consentement, soulève une question plus large, peut-on réellement consentir lorsqu'il y a une pression, même implicite, de l'autre ? Lorsque le désir et la peur se mêlent, est-il possible de distinguer un consentement véritablement libre d'un consentement influencé par la soumission, la fascination, ou la peur de perdre l'autre ? La chanson semble dire que le consentement, loin d'être un acte simple et clair, est en réalité un processus complexe, façonné par des jeux psychologiques, des pressions émotionnelles et des rapports de pouvoir souvent invisibles mais omniprésents.
« Consentement » interroge aussi la notion même de soi dans une relation intime. Lorsqu'on se donne entièrement à l'autre, jusqu'où peut-on aller sans se perdre ? L'effacement de soi, symbolisé par l'abandon au désir de l'autre, est un thème récurrent dans l'oeuvre de Farmer. Ici, ce processus de dissolution dans l'autre est également un processus de dissolution du « je », où l'identité, pourtant essentielle, s'efface progressivement dans l'ombre de l'autre. La chanson nous fait ainsi réfléchir sur la manière dont le désir peut parfois nous pousser à nous effacer, à perdre notre individualité dans la quête d'amour ou d'approbation.
Ce qui rend cette chanson particulièrement forte, c'est sa capacité à aborder des thèmes aussi universels et actuels que le consentement, les rapports de pouvoir, et la peur dans l'intimité, tout en restant résolument ouverte à l'interprétation. Plutôt que de donner des réponses claires, « Consentement » laisse des zones d'ombre qui incitent à la réflexion. Elle pose des questions plus que des certitudes et nous force à examiner nos propres rapports au désir, à l'autre, et à l'ambiguïté du consentement dans nos vies.
Ainsi, « Consentement » n'est pas seulement une chanson sur l'érotisme ou les relations amoureuses. C'est une exploration complexe des tensions psychologiques et émotionnelles qui traversent les rapports intimes. C'est une réflexion sur le corps, la volonté, le pouvoir, et la peur de se perdre dans l'autre. Farmer parvient à traduire ces contradictions de manière poétique, troublante, et profondément humaine. Dans cette chanson, chaque parole, chaque image est un appel à questionner ce que nous croyons savoir sur nous-mêmes et sur nos relations avec les autres.