Reprise
de Rêver
par Natasha St-Pier et Mickaël Miro
C'était lors la soirée du Sidaction "Les stars
chantent la tête dans les étoiles" sur France 2
le samedi 31 mars.
Reprise de
Rêver
par Natasha St-Pier, Mickaël Miro et le violoncelliste Gautier
Capuçon.
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Rêver
aussi à partir d'1 heure 41 et 30 secondes sur la
vidéo
:
http://www.pluzz.fr/les-stars-chantent-la-tete-dans----2012-03-31-20h35.html
De nombreuses autres reprises de
Rêver
(Les Enfoirés, Nolwenn Leroy...) à
écouter sur cette page :
Rêver - Les reprises
merci
à Lorenzo, Tom05, Bambo et à toux ceux ayant
signalé cette reprise
Reprise
de
Comme j'ai mal
par Beltane Angel
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Beltane Angel est un jeune artiste qui a sorti il y a quelques semaines
son premier album auto-produit.
Plus d'infos :
http://www.beltaneangel.com
Alexandre
Tharaud et Libertine
Alexandre Tharaud interprète un pianiste dans le film "
Amour ", de Michael Haneke, qui a remporté la Palme d'or
à Cannes.
Dans son nouveau récital "Piano Song" au
Théâtre de la Ville à Paris le 26 mai
puis à la MC2 Grenoble, le 7 mai, Aleaxandre Tharaud a
joué Libertine.
"On ne l'a pas vu, comme Bashung, " dans le Vercors sauter à
l'élastique ", ni " pêcheur d'amphores au fond des
criques ", mais ça viendra. Le pianiste Alexandre Tharaud
mène de front une solide carrière de musicien
classique avec de belles sorties de route - Bach au centre de la piste
dans Récital équestre, de Bartabas, un Erik Satie
avec le comédien François Morel et la chanteuse
Juliette, ou encore " one-pianiste-show " dans le décoiffant
L'Oreille droite, de Jacques Rebotier. Il vient même de
remporter par capillarité une Palme d'or au Festival de
Cannes en interprétant le rôle d'un pianiste dans
Amour, de Michael Haneke.
Des années 1960 à nos jours
Son nouveau récital, Piano Song, est une excursion sur
l'autoroute des vacances, celle de la musique qu'on dit populaire parce
qu'on l'aime - des années 1960 à nos jours - de
Barbara à ABBA, en passant par Henri Salvador, Frank
Sinatra, Joe Dassin, Madonna...
On l'aura compris, Piano Song en appelle au fameux India Song, de
Carlos d'Alessio (1975), cette musique " des frontières
aplanies, des défenses disparues, de la libre circulation
des fleuves " (Marguerite Duras), qui scella définitivement
les noces durassiennes du désir, de la nostalgie et des
amours vice-consulaires. Mais Tharaud aime aussi la musique
contemporaine. Alors il a passé commande comme il l'avait
fait en 2006 pour un Hommage à Rameau
(déjà avec l'aide de Musique nouvelle en
liberté) : quinze créations pour piano sur les
mélodies d'hier par six compositeurs d'aujourd'hui.
Rien à voir avec l'Hexaméron à douze
mains que Liszt destina en 1837 à un concert de bienfaisance
pour les pauvres, et qui regroupait pêle-mêle
autour de lui, Chopin, Czerny, Herz, Pixis et son rival, le virtuose
Sigismund Thalberg. Ici, la " bande des six " se pare
d'éclectisme. Quatre Français, un Russe et un
Franco-argentin : Vincent Bouchot, Gérard Pesson,
Régis Campo, Thierry Pécou, Boris Filanovsky,
Oscar Strasnoy. Entre 42 et 53 ans. De l'autodidactisme
éclairé aux bardés de
diplômes, de l'atonal pur aux confins du
néoclassicisme.
Bien sûr, pour commencer, India Song, la chanson " qui ne
veut rien dire mais qui nous dit tout ". Tharaud la joue sans
afféterie. Puis vient l'ouverture de Vincent Bouchot sur le
fameux Here's to You Nicola and Bart, dont le frais vibrato de Joan
Baez souleva l'émotion et le film étendard Sacco
& Vanzetti, de Giuliano Montaldo. Il y a du Rachmaninov dans le
geste de cette parade baroque, dont la mélodie (qui sera
aussi sifflotée par Tharaud) reviendra en fil rouge au cours
du récital dans deux autres morceaux, Allemande
(dépressive spirale de structures mobiles à la
Calder) et Sarabande (trépidation rageuse à
l'instar du " Precipitato " final de la Septième Sonate pour
piano de Prokofiev).
Le Tourbillon, d'Oscar Strasnoy, jouerait-il franc-jeu avec Le
Tourbillon de la vie que chantait Jeanne Moreau dans Jules et Jim, de
François Truffaut, déstructurant la
mélodie tout en ratiocinant sur les " bagues à
chaque doigt " ? Gérard Pesson, avec Noir dormant (berceuse
à bas voltage), rattrapera au vol la Petite cantate de
Barbara après avoir extrait le suc amer de l'"
obsédant et maladroit " - " si, mi, la, ré, si,
sol, do, fa ", égrène à la fin
Alexandre Tharaud.
Si la Madonna erotica de Thierry Pécou se la joue en pleine
forme, jazzy, ragtime et compagnie, c'est une Javanaise (de Gainsbourg)
décharnée, classieuse et anorexique que nous sert
Régis Campo jusque dans les pinçons de harpe que
lui administre, via les cordes du piano, le tourneur de page
d'Alexandre Tharaud.
Faisant tomber le masque argentin en habillant de fanfreluches
hispanisantes Mon amour, mon ami dans L'Ami de Marie, l'habile Oscar
Strasnoy met cette " scie " musicale à l'aune de la
poupée de foire, non sans esprit. Tout comme il
désarticulera jusqu'au méconnaissable dans
Corbeaux le célèbre Porque te Vas
chanté par Jeanette dans la bande-son du Cra Cuervos de
Carlos Saura.
Les Champs-Elysées de Joe Dassin dans le brouillage atonal
de Boris Filanovsky (Passacaille de la rue), La Chanson douce de
Salvador/Pécou (on dirait un prélude de Debussy),
Bad de Michael Jackson, transformant l'élégant
Tharaud en " bad boy " pour la volonté de Régis
Campo, ou encore la savante marche élégiaque de
My Way, revue (à la hausse) et corrigée (dans
tous les sens du terme) par Gérard Pesson : le tour de chant
est complet.
Mais c'est avec
Libertine, de Mylène Farmer, que Tharaud a conquis ce qui
lui restait à conquérir dans un
Théâtre de la Ville bondé. Comme
Laurent Boutonnat pour sa rousse égérie,
Régis Campo l'a écrit juste " pour faire chanter
Tharaud en voix de tête " dans le fameux petit cri
d'introduction. Tharaud en fera une irrésistible ponctuation
finale avant de boucler la boucle du fleuve avec India Song..."
Marie-Aude Roux (Le Monde)
En 2010, Alexandre Tharaud avait interprété au
piano Ainsi soit je... dans
l'émission "La boîte à musique" sur
France 2 avec au passage de jolis compliments envers Mylène.
merci
à Jean-Fabrice
Abraham
: après Mylène, Elizabeth
Abraham Laboriel Jr. qui avait été le batteur sur
les concerts du
Tour
1996, du
Mylenium
Tour, d'
Avant
que l'ombre... à Bercy et avait
également chanté en duo avec Mylène
Les mots lors des
treize concerts à Bercy en 2006 a accompagné Paul
Mc Cartney à la batterie lors du concert pour le
jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II dimanche 03 juin
à Londres.
merci
à Emmanuel
http://youtu.be/zZ7Pg9dFqjY
Europe
1 : Mylène, Madonna et Lady Gaga
L'émisision de Laurent Ruquier, "On va s'gêner"
diffusée lundi 04 juin est revenue sur les similitudes entre
la chanson de Lady Gaga "Born this way" (2011) et celles de Madonna
"Express Yourself" (1989) et Mylène Farmer "Libertine"
(1986).
Ecouter
merci
à Clément
Un sujet déjà largement
évoqué il y a plus d'un an :
Mylène Farmer / Lady Gaga : "Born
this way" inspirée de "Libertine" ?
Livre
: Voyage en Mylénie
Un ouvrage qui s'annonce original et différent et qui n'a
rien d'une biographie.
Présentation du livre :
http://lamuette.be/voyage-en-mylenie.html
Véronique Bergen, l'auteure, a été
lauréate du Prix Bernheim 2012 pour ses Mémoires
de Louis II de Bavière.
Mylène avait dédié son premier single
Maman a tort
à Louis II de Bavière et le citait encore
très récemment dans son
abécédaire
à "Citizen K" en décembre 2011 : "On a
besoin de refuges poétiques pour oublier l'époque
moderne" a dit Louis II de Bavière. Il me touche parce qu'il
ne trouvait plus sa place dans le monde réel. Il aimait
Edgar Allan Poe, détestait les regards qui profanent, qui
souillent. La poésie est un refuge pour moi aussi..."
En savoir + :
Portrait de Louis II de Bavière