Le site du Palais Omnisports de Bercy propose une grande
rétrospective.
Et parmi, les nombreux événements mis en avant,
évidemment les concerts de Mylène sont
présents.
Dans la rubrique : "Bercy Incontournable",
Thierry Suc revient sur les
concerts de Mylène mais aussi de Yannick Noah dans cette
salle : "Bercygirl et Bercyman"
Pour Mylène, l'accent est mis sur les treize concerts
Avant
que l'ombre... à Bercy de janvier
2006.
merci
à malik 14
Mylène Farmer
- Janvier 2006 - Un concert astrologique / Interview de Thierry Suc,
producteur.
Ecouter
l'interview sur :
http://stories.bercy.fr/stories/bercy-incontournable/bercygirl-bercyman
Retranscription
de l'interview de Thierry Suc :
C'était en décembre 1989 (les deux premiers
concerts de Mylène à Bercy les 07 et 08
décembre lors du
Tour 89, ndlr). Quand on est producteur d'une artiste
française, ce n'est pas pareil que d'accueillir un artiste
anglo-saxon qui lui, fait toutes les arênes du monde et je
dirais que ça ne change pas grand chose dans sa vie alors
que nous, pour Mylène, c'était sa
deuxième scène à Paris :
c'était Bercy. Au mois de Mai, elle jouait au Palais des
Sports, c'est la première fois qu'elle montait sur
scène de sa vie et six mois plus tard, elle était
à Bercy. Donc, oui, c'était une étape
très importante.
Et depuis, c'est devenu sa maison puisque je pense qu'elle y a
joué 35 fois à peu près, je crois.
Donc, 35 soirées là-bas (33 exactement : deux
dates pour le
Tour 89,
trois dates pour le
Tour
1996, cinq dates pour le
Mylenium Tour,
treize dates pour
Avant
que l'ombre... à Bercy et dix dates pour
Timeless 2013,
ndlr), des longs moments de répétitions, etc.
Donc j'ai passé beaucoup de soirées de ma vie
là-bas.
Lorsqu'on s'est installé à Bercy avec
Mylène en 2006, on n'a pas fait un spectacle qui pouvait
aller dans d'autres villes ; on a créé pour
Paris, on n'a fait que Paris, que Bercy. Donc ça, c'est un
souvenir, 2006, très fort, très
présent. Quelque chose d'unique, de pharaonique qui
était absolument intransportable ailleurs. Et,
ça, c'est janvier 2006.
Ce qui est drôle, c'est qu'un jour, on s'est rendu compte
lorsque Philippe Vantadour m'avait donné le planning de
disponibilité, vu le nombre de jours de
répétitions qu'il nous fallait, je ne voulais pas
démarrer un mardi, je voulais démarrer un
week-end et que c'était vendredi 13 ! Tiens, c'est
drôle ! Et puis, quand on se rendait compte que
Mylène pouvait jouer trois soirs de suite, mais qu'ensuite
il fallait un jour de repos, on se rendait compte que dans la
période disponible, je pouvais faire treize
soirées. Pas une de plus. Donc, ça
démarrait vendredi 13 pour treize soirées. Et
puis, lorsqu'on a donné les plans de la scène,
technique, la commission de sécurité et les gens
de Bercy m'ont dit : "Tu pourras vendre 13 300 places", quelque chose
comme ça. Donc, c'était devenu vendredi 13, 13
soirées, 13 000 places. Mais, tout ça
n'était pas calculé. C'était vraiment,
je ne sais pas si on peut appeler ça du hasard : pure
coïncidence. Ça a été quelque
chose pour nous de très agréable parce qu'on
s'est dit finalement : le vendredi 13, tout le monde dit que
ça porte malheur et nous ça a
été un grand bonheur.