Invité sur
RTL, Jean-Louis Murat a évoqué sa collaboration
avec Mylène Farmer pour le duo Regrets en 1991.
Souvenirs
et anecdotes.
Jean-Louis Murat était l'invité hier
de l'émission "La première heure" sur RTL
présentée par Eric JeanJean.
Impossible durant ce long entretien de ne pas revenir sur la chanson
Regrets
interprétée avec Mylène sur l'album
L'autre... en 1991.
Jean-Louis Murat dit avoir "une reconnaissance éternelle"
envers Mylène et Laurent Boutonnat.
Le chanteur évoque aussi sa difficulté
à accepter certains aspects du show-biz ou de la
célébrité mais
révèle aussi des anecdotes
croustillantes à propos de fans un peu étranges.
Jean-Louis Murat a sorti le 15 avril son nouvel album,
Morituri.
Ecoutez :
source :
http://www.rtl.fr
Retranscription
Eric JeanJean : Avec un troisième titre qui va faire de toi
pour le coup un artiste mainstream après avoir
été un artiste très
branché. C'est ça ! (diffusion d'un extrait de
Regrets). Et
là, super star ! T'étais taillé pour
la route ? T'avais envie de ça ? C'était bizarre ?
Jean-Louis Murat : C'est Mylène qui a fait ça.
C'était vraiment pour me donner un coup de main. J'ai une
reconnaissance éternelle pour Laurent et Mylène
qui ont été vraiment formidables...
Eric JeanJean : T'avais pas besoin d'un coup de main,
t'étais un bel artiste, mais c'est juste que cette chanson
devient un énorme tube, et que pour le coup t'es partout.
Jean-Louis Murat : Oui, oui, oui. Là, ça m'file
les jetons.
Eric JeanJean : Oui parce que là je regarde le chemin que tu
viens de nous raconter que je connaissais à peine,
c'est-à-dire la ferme, et puis soudain Mylène
Farmer, le show-biz, les années 90 c'est-à-dire
des années un peu dingues. Il se passe quoi ?
Jean-Louis Murat : Il se passe que ça ne me plaît
pas du tout. Et que je me dis il faut que je fasse le métier
autrement.
Eric JeanJean : Et personne n'a compris ?
Jean-Louis Murat : Ça fait rien ! Moi j'ai bien compris.
Avec Mylène, on ne pouvait rien faire. On ne pouvait pas
sortir. Je lui disais : "Je vais t'acheter une perruque, on va aller
prendre le métro, on peut quand même prendre le
métro !". Chaque fois que tu sors, t'as toujours dix
personnes qui te suivent en bagnole. Non, non, non... Y'a des gens
autour de chez moi, dans la ferme là-haut... Je sais que le
déclic, je le raconte souvent, c'est rigolo... Un soir, je
sors, devant chez moi, il devait être dix heures , il faisait
nuit et je vais pisser contre un arbre, et d'un seul coup : "Clac !
Clac ! Clac " c'est-à-dire qu'il y avait dans le chemin en
bas des fans de Mylène qui me prenaient en photo en train de
pisser. Je me suis dit : "C'est plus possible ! ".
Eric JeanJean : Alors, t'as fait quoi ?
Jean-Louis Murat : Pour que ça s'arrête. Je sais
plus, j'ai fait autre chose. J'ai dû enchaîner avec
un disque qui était totalement hors de cette
chose-là.
Eric JeanJean : Pour te sortir du show-biz...
Jean-Louis Murat : Parce que c'était pas marrant... T'as des
filles moitié à poil qui tournent toute la nuit
autour de ta maison en disant : "Jean-Louis : Jean-Louis ! Jean-Louis !
Eric JeanJean : Ça c'est cool, ça ?
Jean-Louis Murat : Non... tu vois, c'est marrant la première
heure... T'es obligé d'appeler les flics, plusieurs fois.
Eric JeanJean : Ça, ça tue une
réputation Jean-Luis Murat qui appelle les flics parce qu'il
y a des filles à poil chez lui... (rire)
Jean-Louis Murat : Il y avait un mec qui venait d'un hôpital
psychiatrique et qui me prenait pour un ange. Et qui d'un seul coup, il
est devenu hyper violent parce qu'il avait faim. Et j'avais des bananes
et je lui ai donné une banane. J'ai cru que le mec il allait
m'égorger. Donc tu fais quoi ? (rires) J'ai connu un paquet
d'anecdotes. J'ai vu que les fans de Mylène
étaient quand même très très
particuliers. Mylène elle se méfie. Il faut se
tenir... Mais, moi comme je n'ai pas la nature de me cacher comme
ça, j'étais en butte à tout.
Eric JeanJean : Oui, rappelle-toi le fan de Mylène qui
était arrivé à sa maison de disques et
qui avait...
Jean-Louis Murat : Bien sûr ! Bien sûr !
C'était otut ça ! C'était plus
possible...
Un anonyme
le 19/04/16 à 14:30 top comm'Une grande époque. LA grande époque.
L'hiver et l'automne n'ont jamais été aussi beaux