Carole Denis - Interview (Mars 2018)

La première image que j'ai eue, c'était effectivement un personnage assez noir. La couleur rouge aussi ,parce qu'on parlait de l'amour. Puis, en fait, c'est une chanson qui paraissait noire mais qui en fait était très gaie, très légère.

Dès qu'on a commencé à parler, on a parlé d'images. Elle a tout de suite flashé sur une image très rouge. Et puis après, elle m'a laissé travailler, en fait. Donc, moi, j'ai écouté le titre plusieurs fois. Et puis, je suis revenue avec ce personnage un peu emblématique, une espèce de "punisher of love", un peu manga incarné. Elle voulait un truc nouveau, un truc moderne. Le titre s'y prêtait. C'étaient des nouveaux sons, c'était quelque chose de différent. Elle voulait faire quelque chose de complètmeent différent de toute la culture image qu'elle avait eue. C'était aussi un challenge.



J'adore celui (le clip, ndlr) d'Abel Ferrara (California réalisé en 1996, ndlr). Il était hyper cinématographique, il est dans son jus. J'aimais beaucoup les clips de Laurent Boutonnat ; évidemment, les premiers, magnifiques, c'est quand même... ça a toujours été une référence en clips, Mylène Farmer. Et puis, ceux de Bruno Aveillan, bien sûr, parce qu'ils étaient magnifiques.

C'était impressionnant. Pas parce que c'était impressionnant de filmer Mylène. C'est un personnage quand même, c'est une sacrée personnalité. C'est une femme que j'adore. Elle est d'une élégance, d'une intelligence rares. Je suis fan !