"Avec Mylène, j'ai l'habitude de dire qu'on est
nés ensemble. Aujourd'hui, elle est devenue pour moi comme
une soeur, tant sur le plan artistique qu'affectif. Et puis, il nous
arrive d'avoir chacun nos projets."
"Avec Laurent Boutonnat
et Jérôme Dahan (ses producteurs, compositeurs,
amis...),
nous voulons essayer de créer quelque chose, un style. Le
style Mylène Farmer !"
(Salut - 07/11/1984)
Laurent Boutonnat Mylène Farmer
Jérôme Dahan en 1984
"L'équipe se résume à trois personnes
: Jérôme Dahan, Laurent Boutonnat et moi.
Jérôme est dans la musique depuis sa plus tendre
enfance, Laurent est plus orienté vers le cinéma.
C'est intéressant, car, c'est un peu ce que j'aimerais
refléter. Un côté chanson c'est
évident puisque je chante, et un côté
cinéma obtenu par le visuel (ma façon de bouger,
d'interpréter, etc...). Jérôme et
Laurent ont écrit Maman a tort ensemble. En ce qui concerne
le nouveau 45 tours : On est tous des imbéciles est l'oeuvre
de Jérôme Dahan et la face B, L'annonciation celle
de Laurent Boutonnat."
(Numéros 1 - Mai 1985)
"Dans mon entourage, deux personnes comptent : Laurent Boutonnat, mon
producteur, et Bertrand Lepage. Je tiens
énormément à ce travail
d'équipe."
(Numéros 1 - Novembre 1985)
"Avec Boutonnat, nous formons une équipe de
caractériels. Alors on se dispute violemment et nous tombons
toujours d'accord. Ce qui, en somme, est bien l'essentiel."
(France Soir - 20/08/1986)
" Je travaille en permanence avec lui, et, pour le meilleur et pour le
pire !"
(Top 50 - Canal + - 06/09/1986)
Laurent Boutonnat et Mylène Farmer en 1986
(Tournage du clip Libertine)
"Il a du talent, il l'exploite à mes fins et aux siennes.
Moi je n'ai aucune prétention en musique."
(Top 50 - 22/09/1986)
"Tout ce que je peux dire, c'est que nous avons, Laurent Boutonnat et
moi, beaucoup de points communs."
(Rock News - Janvier 1987)
"Laurent Boutonnat, avec qui je travaille sur à peu
près tout : le clip, les musiques, les chansons... Entre
nous, c'est l'entente parfaite ! "
(Photo - Février 1987)
" Laurent Boutonnat compose la musique et, à partir de cela,
on travaille le texte, j'amène des idées, ou des
textes entiers comme c'est le cas pour certaines chansons. C'est avant
tout un travail de collaboration entre deux personnes qui se
connaissent bien, qui ont les mêmes goûts. Tristana
est un texte qui est peut-être venu à un grand
moment de désespoir."
(Top 50 - 08/06/1987)
Mylène Farmer et Laurent Boutonnat pendant
l'été 1987
"Laurent Boutonnat écrit les musiques. Je reste
auprès de lui. Et, la tête à l'ombre,
j'écris des textes."
(France Soir - 13/11/1987)
"Sa passion se situe derrière la caméra. Son
rêve serait de monter un film long métrage en tant
que réalisateur et puis de continuer à composer
de la musique."
(Graffiti - Décembre 1987)
"Au niveau du scénario de clips, c'est un travail en commun.
Pour le reste, c'est Laurent Boutonat qui s'occupe tout seul de la
réalisation."
(Top 50 - 18/01/1988)
"Depuis quatre ans, c'est le compagnon de nombreuses choses. Ce sont
deux moitiés qui n'en font plus qu'une (je me prononce pour
lui), ce sont deux bourgeons qui fleurissent ensemble..."
(Graffiti - Mai 1988)
"Je vivotais en faisant des photos de mode, en rêvant de
faire du cinéma, quand j'ai rencontré Laurent
Boutonnat. Comme nous avons tous les deux très mauvais
caractère, on s'est bien entendus."
(Nous Deux - 07/06/1988)
Laurent Boutonnat et Mylène Farmer en 1988
(tournage du clip Pourvu
qu'elles soient douces)
"Par rapport aux clips, en général, Laurent
travaille seul de son côté, parce que je pense que
c'est bien, puisque moi je suis l'auteur de mes
textes, la mise en images est quelque chose de… comment
dirais-je… d'assez complexe par rapport
à un thème d'une chanson. Et, je crois
que c'est bien de le laisser seul travailler, justement
d'essayer d'aller peut-être
au-delà des mots et de trouver quelque chose qui puisse
apporter d'autres choses à ce texte. Maintenant,
parfois, je travaille à ses côtés. En
tout cas, je le regarde et je le surveille. Quant aux textes
des chansons, c'est quelque chose que je fais en solitaire.
Quand nous travaillons en studio, Laurent est très,
très proche de moi pour les prises de voix, parce que
j'ai aussi besoin de ça. Je crois qu'il
y a un réel partage en tout cas pour l'ensemble de
ces chansons. Mais, lui, c'est le département
cinéma, il est tout seul, et moi, le département
écriture, je suis seule, même si on se concerte de
temps en temps."
(NRJ - 05/04/1991)
" La rencontre d'avec Laurent Boutonnat est fondamentale dans
ma vie."
(NRJ - 05/04/1991)
" Je suis relativement très, très
fidèle. S'il y a une chose à laquelle je n'ai
pas, mais vraiment pas envie de toucher, c'est à cette
coopération. Laurent et moi, nous connaissons parfaitement
notre façon à tous deux de fonctionner. Nous
avons vécu différemment, mais ensemble, les
différentes étapes de notre cheminement. La
création est une démarche passionnelle, dans
laquelle il peut y avoir des crises. Ce sont alors des crises
fructueuses, celles qui font progresser."
(Télé 7 Jours -
06/04/1991)
Laurent Boutonnat et Mylène Farmer en 1991
(tournage du clip Désenchantée)
"C'est vrai que j'ai eu ce désir il y a
très, très longtemps, que de faire ou du
cinéma, ou du théâtre et que
j'ai eu cette rencontre avec Laurent Boutonnat, et que nous
sommes nés tous les deux d'une chanson, toujours
avec cette envie que de pouvoir faire un film, lui le
réaliser et moi l'interpréter. Pendant
ces dix années, c'est vrai qu'on a
pensé à ce film, à un film, et,
voilà, nous l'avons fait."
(NRJ - 16/10/1995)
"Evidemment Laurent est présent dans ma vie, dans ma vie de
tous les jours. Sa présence m'est très
importante."
(Télé 7 Jours -
30/10/1995)
"Son physique de romantique, ses yeux bleus, très
pâles. Son côté secret. Il parle peu,
comme moi."
(Libération - 07/11/1995)
"Pygmalion ? Une création des médias"
(Libération - 07/11/1995)
"L'échec de
Giorgiono
a été
douloureux pour Laurent."
(Vogue Allemagne - Mars 1996)
Mylène Farmer et Laurent Boutonnat en 1994
(avant-première du film Giorgino)
"Il parlait peu, comme moi. Comme moi, il avait pris des cours
d'acteur. Il avait composé une chanson,
Maman a tort. Je
correspondais à l'image qu'il se faisait d'une chanteuse...
C'est comme ça que la machine s'est mise en marche. J'ai
toujours aimé exister à travers le regard de
l'autre... Il rêvait de cinéma, à en
mourir et de faire un film
Giorgino.
(Angelines - Automne 1996)
"Il compose, j'écris, il s'agit d'une vraie collaboration
artistique. Tout ce que je peux vous dire c'est que je n'ai jamais fait
quelque chose que je n'avais pas envie de faire."
(Elle - 05/04/1999)
"Laurent est très important dans ma vie. Nous sommes tous
les deux amoureux du cinéma, sensibles à tout ce
qui constitue un bon film, du scénario à la
qualité des images. Dans le contexte de la chanson, pour la
réalisation de nos clips, nous pensons toujours en terme de
cinéma, d'émotion."
(Vogue - Septembre 1999)
"Les dix dernières minutes (avant l'entrée sur
scène, ndlr) sont un moment de recueillement, j'allais dire
c'est plus de la concentration et puis, pour trahir un peu nos petits
secrets, Laurent passe cinq minutes avant l'entrée en
scène, me serre la main et me dit: "Fais le vent" .
Personne ne comprend mais "fais le vent" ça veut dire
"respire", c'est une manière de respirer, d'essayer de
déstresser un peu.
(Le Grand Studio - RTL - 12/09/2009)
"Je ne me suis en aucun cas éloignée de
lui. Après la tournée et les concerts au Stade de
France, il s'opère une effrayante descente aux
enfers malgré le succès, un vide
sidéral, un manque. Vous recevez tant d'amour, de
vibrations, autant de sensations qui vous donnent l'envie...
d'écrire. Laurent a tout à fait compris
mon besoin de créer. C'est aussi ça, la
complicité. Nous nous retrouverons pour le prochain
album."
(Paris Match - 02/12/2010)
"Un mentor est un guide dont la démarche est personnelle,
volontaire et gratuite. La relation que j'ai avec Laurent est une
relation de complicité et de
complémentarité. C'est une personne de grand
talent qui est indissociable de mon chemin de vie."
(TV Magazine - 15/07/2011)
"C'est un frère jumeau. c'est quelqu'un que je verrai, avec
qui je travaillerai jusqu'à ma mort, j'imagine. Et, c'est
quelqu'un de grand, grand talent. Et, j'avoue que quand j'ai
travaillé encore sur cet album avec lui, dès
qu'il met trois accords, il a encore cette capacité que de
m'émouvoir et de me faire pleurer sur trois accords. Donc,
c'est quelque chose de magique pour moi, bien sûr."
(JT de 20H - TF1 - 02/12/2012)