Interview pour la sortie du film
Giorgino
au cinéma.
Laurent Boutonnat :
Jamais on ne
s'est dit au départ : "Tiens, on va raconter l'histoire d'un
type qui vient de la guerre et qui va faire ceci, cela. Mais,
absolument pas. C'est à dire que c'est né au
départ de choses qui sont assez étranges et pas
très expliquables.
Je sais que j'avais envie de neige, de vent, de forêts, de
loups,
de... c'est plus en termes d'impressions au départ... d'amour
Quand j'ai fait des bouts d'essais, il irradiait l'image (Laurent
Boutonnat parle de Jeff Dahlgren, ndlr) et c'était
incroyable.
Et, c'est quelqu'un qui porte l'enfance en lui, vraiment. En
même
temps, il est blessé, il est très
étrange. Dans la
vie, il est assez étrange, très secret et, il
porte
vraiment l'enfance; enfin, il a ça dans les yeux en tout
cas, je
trouve. Et, quant à Mylène, elle a ça
aussi.
Oui, je pense que c'est un conte. Il y a tout en tout cas à
l'intérieur, tout ce que moi j'ai aimé enfant
dans le
conte. c'est vrai qu'il y a la neige, la forêt, la vieille
maison
qui craque.
Quand j'étais petit, curieusement c'est pas du tout les
loups
mais, j'avais peur d'un truc, c'étaient les kangourous.
Ça venait peut-être du mot 'kangourou', je ne sais
pas.
Peut-être le mot 'ou' comme 'loup', dedans, j'en sais rien.
(Rires.)
Paris première
: Vous traversez une forêt et vous entendez un bruit et,
quelque chose apparaît devant vous. qu'est-ce que c'est ?
La Sainte Vierge. Ah, bah oui.. J'attends depuis trsè
longtemps
l'apparaition de quelque chose. J'aimerais beaucoup... parce que
ça, ça me fascine, ça, les miracles.
J'aimerais
beaucoup avoir une apparition de la vierge, d'avoir une preuve que
ça existe, d'avoir un truc qui t'appelle comme ça
(Laurent Boutonnat regarde vers le ciel, ndlr).