Mylène Farmer - L'autre... - Influences et références
Emil Cioran, né le 8 avril 1911 à Rășinari en Roumanie, mort le 20 juin 1995 à Paris, est un philosophe et écrivain roumain.
Il rejoint la France en 1937 après des études de philosophie à Bucarest. Il y vivra jusqu'à sa mort.
"Son oeuvre est profondément marquée par une critique virulente des illusions humaines, déconstruisant les croyances et les repères chimériques des hommes. Sa position nihiliste vide la vie du sens qui peut y être trouvé, et laisse entrevoir le suicide comme unique porte de sortie." ("La Part d'ombre")
Elle citera régulièrement Cioran dans des interviews pendant la promotion de l'album L'autre... en 1991 et 1992.
"Je ne crois pas du tout en Dieu,
mais j’aime ce mot et ce qu’il évoque.
On est toujours en quête de quelque chose après
tout, non ? Comme disait Cioran : "Le vide s’appelle Dieu..."
( Podium
- Février 1992) "J’ai une très grande admiration pour Cioran. Pour le chemin qui a mené ce philosophe à dépasser le pessimisme profond de ses premiers écrits pour parvenir aujourd’hui à une sagesse qui n’exclut pas la lucidité. Son parcours est un modèle pour moi. A son exemple, j’essaie de combattre en moi une tendance au cynisme qui me déplaît." (Télé 7 Jours - 02 mars 1992) |
De nombreux textes de Mylène peuvant avoir été influencés par l'oeuvre de Cioran notamment Désenchantée.
Emily Elizabeth Dickinson, née le 10 décembre 1830 et morte le 15 mai 1886, est une poétesse américaine.
L'album L'autre... est la première référence connue de Mylène à l'oeuvre d'Emily Dickinson.
Plus précisément, le texte de la chanson Nous souviendrons nous, écrit par Mylène reprend en partie un vers du Poème 273 du recueil Une âme en incandescence (poèmes traduits par Claire Malroux).
"Aux vies qui s'abaissent à remarquer la mienne" devient "Aux vies qui s'abaissent à voir la mienne" dans l'un des couplets de la chanson.
Elephant Man est un film réalisé par David Lynch en 1980.
Tourné en noir et blanc, il est une adaptation cinématographique de la vie rééelle de John Merrick surnommé "The Elephant Man" à partir du livre biographique The elephant man and other reminiscences du Dr Frederick Treves et du livre In part on the elephant man : a study in human dignity de Ashley Montagu.
Crédits :
États-Unis, 1980
De David Lynch
Scénario : Eric Bergren, Christopher De Vore, David Lynch d'après D'après l'oeuvre de Frederick Treves et Ashley Montagu
Avec : Anne Bancroft, Anthony Hopkins, John Hurt
Photo : Freddie Francis
Musique : John Morris
Durée : 2h06
Synopsis :
Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, "le monstre", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que "le monstre" est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.
Plus d'infos sur David Lynch & Mylène
Pierre Reverdy est un poète français.
Plus d'infos sur Pierre Reverdy
Il s'agit du poème Grain Blanc issu du recueil Sources du vent publié en 1929.
Le vers "Au vent que je devine" est repris intégralement par Mylène dans l'un des couplets de la chanson : "Debout la tête ivre - Des rêves suspendus - Je bois à nos amours infirmes - Au vent que je devine - Nos lèvres éperdues - S'offrent des noces clandestines"
Mylène a confié en interview avoir lu les poèmes de Pierre Reverdy après la fin de sa première tournée en 1989.
Les Diables (The Devils) est un film britannique réalisé par Ken Russell, sorti en 1971 avec Vanessa Redgrave et Oliver Reed.
Il remporte en 1971 le Prix du meilleur film étranger remis par le Syndicat des critiques de cinéma italien à la Mostra de Venise.
Synopsis :
Résistant à la censure du pouvoir, l'abbé Urbain Grandier s'oppose à l'autorité du roi Louis XIII. Mais au couvent de ce dernier, l'inquiétante Mère Jeanne des Anges se déclare possédée par le diable. Voyant une occasion parfaite d'éliminer Grandier, le roi en profite pour l'accuser de sorcellerie.
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