Mylène Farmer - Influences - Allan (Texte)
Edgar Allan Poe Recueil Histoires Extraordinaires Nouvelle Ligeia (1837) |
Mylène Farmer
- Allan
(1988) |
Le texte de Mylène est
un hommage à cet auteur. Mylène confiait à l'époque de l'écriture de ce texte avoir les Histoires Extraordinaires en livre de chevet. "Dans cette chanson Allan, je parle de Ligeia qui est une des nouvelles d’Edgar Allan Poe, qui parle sans doute de ses femmes idéales. C’est un auteur que j’aime !" (Skyrock - 07 mai 1988) |
Edgar
Allan Poe Recueil Histoires Extraordinaires Nouvelle Ligeia (1837) |
Mylène Farmer
- Allan
(1988) |
"(...) Des mimes, faits à l'image du Dieu très
haut, Marmottent et marmonnent tout bas Et voltigent de côté et d'autre ; Pauvres poupées qui vont et viennent Au commandement des vastes êtres sans forme Qui transportent la scène ça et là, Secouant de leurs ailes de condor L'invisible Malheur ! (...) |
"Pauvres
poupées Qui vont qui viennent Allan Allan" |
Edgar
Allan Poe Recueil Histoires Extraordinaires Nouvelle Ligeia (1837) |
Mylène Farmer
- Allan
(1988) |
Dans cette nouvelle, le narrateur
rencontre, épouse et va aimer
passionnément Ligeia, magnifique femme aux yeux noirs et aux
cheveux bruns. Ligeia va tomber malade et mourir laissant le narrateur dans un grand désespoir. Il se retire dans un couvent et, plus tard il va rencontrer Lady Rowena, une femme blonde aux yeux bleus qu'il va épouser sans réellement l'aimer. Lady Rowena va également tomber malade et mourir. Dans la chambre mortuaire, la nuit, alors qu'il veille seul le corps de son épouse, le narrateur assiste à plusieurs résurrections successives. Le matin, le narrateur voit "le cadavre" de Lady Rowena se lever. Ecartant son suaire, elle laisse découvrir une femme aux yeux noirs et aux longs cheveux bruns : c'est Ligeia. |
Dans le premier couplet de la
chanson, Mylène semble se glisser dans la peau de Lady
Rowena : "D'étranges rêveries comptent mes nuits D'un long voyage où rien ne vit D'étranges visions couvrent mon front Tout semble revêtu d'une ombre L'étrange goût de mort S'offre mon corps Saoule mon âme jusqu'à l'aurore L'étrange Ligeia renaît en moi De tout mon être je viens vers toi !" |