Mylène Farmer - Influences - Avant que l'ombre... à Bercy
Le baptistère Saint-Jean-Baptiste (battistero di San Giovanni) est situé à Florence en Italie sur la place du Dôme.
Le baptistère est un octogone de marbre blanc et vert avec une toiture pyramidale. D'abord cathédrale, il deviendra baptistère en 1128.
Le baptistère est particulièrement connu pour ses portes de bronze ornées de bas-reliefs.
La porte Sud fut la première réalisée entre 1330 et 1338 par Andrea Pisano.
En 1401, Lorenzo Ghiberti remporta, le concours de la porte Nord organisé par l'Arte di Calimala. Il travailla de 1403 à 1424 sur la création de la porte Nord puis réalisa ensuite la porte Est surnommée Porte du Paradis par Michel Ange en 1452 et qui se distingue des autres par sa couleur or.
La porte Nord est constituée de 28 panneaux quadrilobés. Les bas et hauts-reliefs sont pour la première fois composés à partir d'une perspective à point de fuite unique (ce qui n'était pas le cas pour la porte Sud).
Les quatre scènes représentées dessus sont l’annonciation, la Pentecôte l’expulsion des marchands du temple, la tentation dans le désert.
Cléopâtre (Cleopatra) est un film américain réalisé par Joseph L. Mankiewicz et sorti en 1963.
Il retrace la vie de la célèbre reine d'Egypte.
Il est notamment réputé pour sa durée de plus de quatre heures et pour être l'un des films les plus chers de l'histoire du cinéma.
Parmi les acteurs, Richard Burton, Rex Harrison et Elizabeth Taylor dans le rôle de Cléopâtre.
Au XVIe siècle, des centaines de squelettes furent exhumés des catacombes romaines et envoyés dans des églises en Allemagne, en Autriche et en Suisse, dans le cadre de la Contre-Réforme pour remplacer les reliques détruites par les protestants. Ces squelettes ont été ornés de bijoux (ce qui a pris jusqu'à cinq années pour certaines reliques).
"Les églises de Weyarn et Gutenzell en Bavière (un des fers de lance de la Contre-Réforme) renferment de curieuses reliques qui constituent un autre aspect de de la mort baroque (Reliquaires de sainte Christine, saint Alexandre, saint Valère, v. 1755 ***). Le concile de Trente entérina le culte des martyrs. Le sous-sol de Rome était riche de catacombes. On en découvrit une en 1578, qui fut le point de départ d’une opération fort lucrative de revente des squelettes des prétendus martyrs. A partir du début du XVII° s., l’Eglise commença à déterrer systématiquement des ossements et à les revendre dans toute l’Europe catholique. Un martyr anonyme, qu’on ne pouvait pas invoquer, n’aurait pas correspondu aux attentes des acheteurs. On les « baptisa » donc d’un nom chrétien - Félix, Clément, Faustine, Alexandre… - et on garantit leur origine par un certificat de la Curie. Lorsque celle-ci avait quelques remords, elle leur donnait le nom d’Innocent ou d’Anonyme.
En Bavière, les acheteurs étaient des nobles, fondateursd’églises, des évêques et des abbés, tous désireux d’attirer sur leurs terres les pélerins et leurs dons - il s’agissait en quelque sorte d’une opération de promotion du tourisme religieux. Une fois le saint parvenu sur place, on l’installait dans une chapelle construite à cet effet (pour cela, on faisait appel durant des mois à la générosité des fidèles).
Pour les reliques présentées à la vue des fidèles, comme les squelettes de Weyarn et Gutenzell, des couvents féminins étaient spécialisés dans l’habillage. Les ossements étaient parfois enrobés de cire et toujours recouverts d’une gaze pour leur ôter leur aspect macabre. La base de la décoration consistait en des éléments de verre coloré, des enfilages de perles, des tresses de fils d’or et d’argent, des pierres précieuses et semi-précieuses enchassées, etc. Après quoi, les festivités pouvaient commencer. Une grande procession conduisait le saint à sa demeure, accompagnée de sermons, de tableaux vivants (représentant des scènes de la vie du saint), et se concluant par une grand-messe. Parfois, le programme des festivités était imprimé.
Le Vatican ne mit fin qu’au milieu du XIX° s. à ce trafic de reliques, de plus en plus contesté. La croyance aux vrais martyrs s’éteignit rapidement au XX° s., et beaucoup d’églises se trouvèrent fort embarrassées par leur Romain inconnu, prétendument Alexandre, Placide ou Justine. On les bannit et les cacha dans de modestes chapelles. En 1972, les habitants d’Endorf trouvèrent une solution astucieuse en emmurant leur « Clément » dans le clocher."
(source : La mort en Occident - (XIV° - XIX° siècles) - M. Daumas)
Influence née plus précisément via un article un article de Luca Quattrocchi et Edgar Harvolk paru dans la revue d'art "FMR" en 1987 consacré à la mort endiamantée qui désigne ces squelettes de martyres.
Afin d'insufler "un souffle de vie, une légèreté, une douceur enveloppante", Franck Sorbier ajoute la cape composée d'une série de rubans en satin et velours et d'une longueur de 550 mètres.
Le Petit Prince est un conte publié en 1943 à New York avec les aquarelles de Saint-Exupéry puis en 1946 en France.
Mylène avait déjà fait référence à ce conte de Saint-Exupéry dans la chanson Dessine-moi un mouton sur l'album Innamoramento en 1999.
"Je voulais parler de la mort, mais la vie a fait irruption comme d'habitude"
(Journal de Virginia Woolf, 17 février 1922)
Virginia Woolf est une femme de lettres anglaise et une féministe née le 25 janvier 1882 et décédée le 28 mars 1941.
"Tout est hasard, ou rien n'est hasard.
Si je croyais à le première possibilité,
je ne pourrais pas vivre,
mais je ne suis pas convaincue de la seconde."
Etty Hillesum est une auteure juive hollandaise née le 15 janvier 1914 et décédée dans le camp d'extermination d'Auschwitz le 30 novembre 1943
Elle a tenu son journal intime entre 1941 et 1943, publié plus tard sous le nom Une vie bouleversée.
Influence également dans la continuité de l'album Avant que l'ombre... (2005) dans lequel les paroles de deux chansons, Dans les rues de Londres et Tous ces combats étaient en partie inspirées par ce livre d'Etty Hillesum (plus d'infos).
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