Mylène Farmer - Influences - Et tournoie... (Texte)
Jérôme
Bosch - La
Montée des bienheureux vers l’empyrée
(1505-1510) |
Mylène Farmer
- Et tournoie...
(1995) |
Jheronimus
van Aken, dit Jérôme Bosch ou Jheronimus Bosch est
un peintre néerlandais, né vers 1450 et
décédé le 09 août 1515
membre de l'Illustre confrérie de Notre-Dame, peintre de la
Renaissance. La Montée des bienheureux vers l'empyrée est une partie d'un quadryptique (Visions de l'Au-delà : Le Paradis terrestre, La Montée des bienheureux vers l’empyrée, La Chute des damnés, L'Enfer), partie consacrée à la chute des damnés, ainsi qu'à la représentation de l'Enfer. |
Le texte de la chanson a
été inspiré à
Mylène par le cône de lumière de
Jérôme Bosch qui est alors l'un de ses peintres
préférés avec Basquiat, Ernst, Schiele. Information donnée dans une interview de Mylène Farmer pour "L'Express" publiée le 02 novembre 1995. |
Pierre Reverdy Recueil Sources du vent (1929) Poème Toi ou moi |
Mylène Farmer
- Et tournoie...
(1995) |
"Endormi dans cette chambre Il n'ose se réveiller La peur ferme son rêve noir Et ses membres Ne peuvent plus le soutenir Je t'abandonne il faut partir Si l'on n'aime bien que soi-même Je te laisse parce que je t'aime Et qu'il faut encore marcher Un jour nous nous retrouverons peut-être Où se croisent les souvenirs Où repassent les histoires d'autrefois Alors tu reviendras vers moi Nous pourrons rire Un espoir à peine indiqué Sous le vent une plainte amère La voix qui pourrait me guider A mon approche va se taire Dans la rue bordée de chansons Qui jaillissaient par les fenêtres Au coin des dernières maisons Nous nous regardions disparaître" Plus d'infos sur Pierre Reverdy |
"Mets ton
âme de lumière Et tournoie et tournoie Met ton habit de mystère Et tournoie et tournoie Sous ton âme la plainte amère Panse la, donne-la Mets ton âme de lumière" |
Pierre Reverdy Recueil Les Ardoises du toit (1918) Poème Patience |
Mylène Farmer
- Et tournoie...
(1995) |
"Les voix qui
s'élevaient tremblent à l'horizon Tout est calme dans la clairière On pourrait voir passer ceux qui s'en vont Sur cette route sans ornières D'où vient celui que l'on ne connaît pas A l'intérieur les gens regardent Les mains plus vivantes qui passent Sur celles que l'on ne voit pas Les mots sont plus lourds que le son Ils tombent Les paupières battent On a parlé bas sur ce ton Et un astre nouveau s'élève L'espoir luit Une porte bouge L'arbre d'en face s'est penché Le mur s'allonge infiniment Il n'y a rien de clair dans ma tête Sur le trottoir noir et luisant Toujours le même qui s'arrête" |
"Ton fantôme intérieur Affronte tes heures Assassin blotti Ton pire ennemi Tu veux t'expulser de toi Mais ta vie, fait envie Ton fils tu l'aimes déjà Et l'astre s'élève Oh..." |