Ciné
Télé Revue : Le refrain de Sans contrefaçon,
autobiographique Mylène
Farmer
: Je suis née avec un corps d'androgyne. Tout le monde me
prenait pour un garçon. Adolescente, mon envie
d'être un garçon tournait à
l'obsession. Aujourd'hui encore, je suis davantage attirée
par la gent masculine. Si j'avais été un
garçon, j'aurais été très
mysogine. Mais j'avoue que les relations avec les hommes me font peur. Ciné
Télé Revue : Le
cinéma Mylène
Farmer : Faire du cinéma, c'est un vieux rêve et
le clip est pour moi une façon de faire un bout de chemin
vers le cinéma. Le clip est
généralement une explication du texte. Moi, ce
qui m'intéresse, c'est d'extrapoler. J'aime la chanson mais
j'aime autant le cinéma. D'ailleurs, mon idée
première était de faire du cinéma.
L'envie de chanter ne m'est venue que plus tard. La chanson et le
cinéma se complètent... Oui, à la
suite des clips, j'ai reçu des propositions au
cinéma, mais je suis très exigeante. Je ne peux
pas me permettre de me tromper.