Mylène
interprète L'Âme-Stram-Gram
puis Michel Drucker la rejoint pour une brève interview.
Michel
Drucker
: Mylène Farmer ! Bonsoir Mylène.
Mylène Farmer : Bonsoir. Merci. (s'adresse alors au
public qui l'applaudit)
C'est le plus
mauvais moment pour vous, parce
qu'il faut parler !
Oui. Je vous le confirme ! (rires)
Vous me le
confirmez ! Un mot sur cet album, Innamoramento,
hein ? En italien... Innamoramento,
oui.
Vous avez
écrit quatre ou cinq chansons, paroles et
musique. C'est la première fois que vous
écrivez autant, non ?
C'est la première fois.
Car depuis le
début de votre carrière, il y
a quinze ans, depuis Libertine,
vous avez
toujours écrit ?
J'ai toujours écrit mes textes et Laurent
Boutonnat la musique.
Alors, vous
êtes un cas particulier : vous
êtes là depuis près de quinze ans,
ça se voit pas mais vous avez vendu
déjà dix millions de disques et vous n'avez
chanté que deux fois sur scène. Pourquoi cet
écart entre le deuxième Bercy et le
troisième ?
Parce que j'ai besoin de ce temps, parce que je veux ces
moments rares, parce que je veux l'émotion intacte. Donc ce
sont des moments qui se doivent d'être rares pour moi.
Ça veut
dire que les rares fois où vous
regardez, où vous avez devant vous les gens qui vous aiment,
c'est sur scène évidemment ?
Oui.
Et maintenant, vous
revenez le 24 septembre, c'est
ça ?
Oui.
Je vous remercie
beaucoup de votre visite...
Merci à vous.
...dans "Tapis
Rouge", chère Mylène
Farmer. Je vous demande de l'applaudir encore.
Merci ! (large sourire)