Mylène Farmer - Live à Bercy - Critiques
Les critiques (très
positives) sur l'album et la vidéo Live
à Bercy
publiées dans la presse
"Sur une conception signée Mylène Farmer et
Laurent Boutonnat, Mylène enchaîne ses tubes,
nouveaux et anciens, à Bercy devant 10 000 fans en
délire: « California », « Je
t'aime mélancolie », « Libertine
», « Sans contrefaçon »,
« Désenchantée », etc. Un
spectacle où Mylène change de tenues
(très jolies d'ailleurs et signées Paco Rabanne)
à peu près toutes les deux chansons, reprend
certaines chorégraphies de ses clips et pleure beaucoup. On
n'ira pas jusqu'à parler de contact avec le public, ni
d'intimité (à Bercy...), mais Mylène
met le paquet, notamment avec les décors futuristes,
très impressionnants, et la mise en scène. Une
bonne surprise: une reprise de « La poupée qui
fait non » en duo avec Khaled.
(Vidéo 7 - Mai 1997 -
N°177)
"Au départ, on ne sait pas vraiment si l'on se trouve dans
une séquence extraite du «
Cinquième élément » ou bel
et bien sur la scène de Bercy. En string
étincelant (c'est Paco Rabanne qui signe les costumes),
Mylène, notre rouquine nationale, s'offre à
quelques 15 000 fidèles pour une messe flamboyante. Ici, la
modernité prévaut : des décors aux
chorégraphies jusqu'aux images
psychédéliques projetées sur
l'écran géant derrière notre
« libertine » chérie, tout confine
à la communion avec le public, sorte de thérapie
de groupe orchestrée par une sexy prêtresse
ébouriffée. Reste deux heures d'une performance
remarquable servie par un laserdisc sans fausse note (ce serait un
comble pour un concert !). Images redoutablement belles, son maousse
avec une profondeur de graves jubilatoire, sans contrefaçon,
voici du cousu main pour les fans de la gentlwoman Farmer, ici
portée aux nues par ses disciples en extase."
(Vidéo 7 - Mai 1997 -
N°177)
"De retour sur scène en juin 1996, Mylène Farmer
incarnait un extraordinaire mélange d'énergie, de
sensibilité et de mystère.
(Le Journal de Carrefour - Mai
1997 - N°30)
"Ce double CD restitue bien l'ambiance du show. La pochette
cartonnée argentée, kitch et moderne à
la fois, est une pure merveille. Dans le livret, on découvre
des photos de la chanteuse, en scène, sans
contrefaçon avec ses cheveux dressés
façon pattes d'araignée.
(Aujourd'hui en France - 19 mai
1997 - N°16392)
"L'icône SM démarre ce concert
enregistré avec
« Vertige », histoire de plonger ses fans dans les
transes
propitatoires à un spectacle d'envergure où les
machineries tiennent une large place. De « Libertine
»
hymne susurré sur fond de guitares
métalloïdes
à « Que mon coeur lâche »
repris comme un seul
homme par la foule, Mylène Farmer soutenue ici par une
armada de
musiciens et de danseurs, tient son public dans le coeur de sa main.
Les cris hystériques saluent ses différentes
apparitions
et les tubes s'enchaînent, mélodies
sucrées
exécutées en grandes pompes sur une mise en
scène
réglée au cordeau. Enfin, après
un «
Ainsi soit je... » à la voix brisée, on
appréciera, cerise sur la gâteau, cette reprise en
duo
avec Khaled de « La poupée qui fait non
» de Michel
Polnareff.
(Hugues Le
Tanneur - Virgin Mégapresse - Juin 1997 - N°17)
"Les images de ce live sont aussi belles et
féériques que la jaquette..."
(OK Podium - Juin 1997 -
N°75)
"Pour garder en mémoire son inoubliable passage à
Bercy,
Mylène Farmer nous propose un album live sur 2 CD. De quoi
apprécier les capacités de la chanteuse sur
scène
et d'entendre toutes ses plus belles oeuvres. Chaque version
bénéficie de la folie de la scène
parisienne et de
son public habité. Libertine, Sans contrefaçon,
Comme
j'ai mal, Ainsi soit je... ou la géniale reprise de La
poupée qui fait non de Polnareff, les versions
présentées sur ce double CD sont parfois plus
percutantes
que celles des albums studio. Aussi, on rentre dans ce live sans en
sortir indemne, avec la certitude d'avoir vécu un grand
moment
et d'avoir transformé son salon en Palais Omnisport de Paris
Bercy. Magique.
(Multimédia Magazine - Juin 1997 - N°63)
"Tour à tour libertine, androgyne,
désenchantée,
boxeur en Gaultier, messie 'Paco Rabannisé',
Mylène
Farmer a l'art de convertir ses états d'âme en
disque
d'or. Lâchant riffs de guitares, hystériques,
batteries
lourdes et accords déliés de
synthétiseur sur ses
classiques revisités, la diaphane Mylène parvient
à les vernir d'une couleur originale : moins d'artifices de
studio, plus de rock et d'authenticité. Il y a peu de
chances
que cet album passe inaperçu.
(Vogue - Juin Juillet 1997 -
N°778)
"Le 12 avril 1996 (erreur de date, Mylène n'ayant pas
donné de concert à Bercy le 12 avril 1996 mais le
12 décembre 1996, ndlr), la belle et flamboyante
Mylène mettait le feu à Bercy. Pour ceux qui
n'ont pas eu la chance d'assister à
l'événement, voici une séance de
rattrapage avec l'intégralité du concert. Deux
heures d'un show époustouflant !"
(Super - Du 05 juin au 05 juillet
1997 - N°111)
"Pour revivre le concert de Mylène en décembre
96, voici le film. Inclus, ses plus grands succès, de
« Libertine » à « L'Instant X
». Et une reprise de « La poupée qui
fait non » en duo avec Khaled. Un bonheur."
(Télé 7
Jours - Programmes du 24 au 30 juin 1997 - N°1930)
"Mylène Farmer a offert à ses fans deux heures de
grand spectacle à Bercy en 1996. Après 4 ans
d'absence, de crise et de doute, la chanteuse revenait sur
scène pour donner toute la mesure de son talent. Ce concert
est une prouesse technologique : un grand bain de sons et de
lumières... Un souvenir à conserver.
(France Soir - 29 juin 1997)
"Mylène Farmer aura attendu près de six ans (ses
fans
impatients aussi) avant de monter à nouveau sur une
scène
française. Plus mûre, plus femme et plus
professionnelle
que jamais, elle apparaît devant un écran
géant et
face à une salle déjà soumise qui
attend
frénétiquement que l'icône lui donne ce
qu'elle
venue chercher : de la tendresse, de l'émotion et des
mélodies si belles que les habitants des cieux doivent les
entonner. Ce second live en LD est très complet puisqu'il
regroupe plus de douze ans de carrière, des tout
débuts
à de nombreuses chansons extraites de son dernier album
Anamorphosée.
Ce second live est bien différent du
précédent:
Mylène Farmer a l'air tellement sûre d'elle...
qu'elle
cause à son public ! Au fil des deux heures
passées en sa
compagnie, on craque, on s'émerveille, et on est
également un peu déçus, car elle
aurait pu aller
encore bien plus loin dans les chorégraphies, les
changements de
tableaux, les surprises et les décors. Ses clips sont de
véritables festivals d'idées que l'on ne retrouve
pas ici
dans chaque chanson.
Reste que l'ensemble est très bien filmé, que les
couleurs sont superbes et que Laurent Boutonnat a su capter les
émois d'un public visiblement composé de jeunes
filles et
de gays qui se reconnaissent en elle, vibrant et pleurant à
l'unisson. Personnage tendre, aimant véritablement son
public,
Mylène Farmer nous donne avec ce show une part
très
personnelle de ce qu'elle est : un ange perdu sur Terre.
Images : De très belles couleurs sur fond de
définition agréable, bons contrastes et pas de
drops.
Son : identique à celui du CD audio : excellent.
Note technique :4
(Les
Années Laser - Juillet 1997 - N°37 - Critique du
Laser Disc)
"Une constatation s'impose: en 14 ans de carrière,
Mylène
Farmer a su magnifier son image en se révélant
l'unique
show-girl française calquée sur les
modèles
américains de Madonna et de Michael Jackson. Quoique l'on
pense
de l'artiste, nul ne peut nier la somme de travail et
d'énergie
déployés pour parvenir à ce
résultat. Il suffit pour s'en convaincre de visualiser les
premières télés de la timide et
frêle élève du Cours Florent, susurrant
maladroitement son premier tube «
Maman a tort », puis d'enchaîner avec la
vidéo live de son dernier show à Bercy il y a un
an à peine. Tout a été
étudié pour réunir en elle les
fantasmes de tout à chacun, à commencer par les
gays, les ados et les bons pères de famille. Tour
à tour, Farmer nous joue les ingénues, les
travestis, les putains, les femmes fatales, les filles naïves,
les dépressives, les romantiques et les rebelles. Chaque
facette renforce la précédente sans lui nuire, et
les bluffés se comptent par milliers. Seule ombre au
tableau, le film «
Giorgino » de son mentor Laurent Boutonnat a lamentablement
échoué, peut-être parce que son public
saturait alors des hivers dépressifs et psychiatriques.
D'ailleurs, la belle ne se l'est pas fait dire deux fois profitant de
cette plongée pour revenir immaculée. Ses deux
derniers albums ont la blancheur des renaissances et les titres sont
plus musclés. L'apogée restant Bercy 96
où Mylène s'autorise même quelques
éclats de rire... entre deux larmes tout de même.
Autre changement notable, la Mylène de l'an 2000 se veut
résolument sexuée. Jusque-là,
l'érotisme était réservé
aux clips-fleuves tels «
Libertine » et «
Pourvu qu'elles soient douces ». Aujourd'hui,
Mylène s'offre en public, à peine vêtue
par un Paco Rabanne en pleine forme et devient dominatrice et
allumeuse. Qu'il s'agisse de «
Que mon coeur lâche » réalisé
par Luc Besson ou «
California » mis en scène par Abel Ferrara, on y
voit une Farmer affrontant
délibérément des univers
entièrement dévoués au sexe
prêts à consommer de suite. Certes,
Mylène n'est ni une grande chanteuse, ni avant-gardiste. Il
n'en demeure pas moins qu'elle est un personnage à
l'évident charisme, capable de s'adapter et
d'évoluer en fonction des goûts de son public. Et
c'est à cela que l'on reconnaît les vrais artistes
populaires.
(Laurent
Balandras - Double Face - Juillet 1997)
"J'en vois déjà qui se marre... Mylène
Farmer dans Rockstyle ! Et pourquoi pas ? D'autant plus que cette
vidéo de 2 heures enregistrée devant le public de
Bercy en décembre dernier a de nombreux atouts pour
convaincre bon nombre de détracteurs. En premier lieu, il y
a la qualité initrinsèque de morceaux tels que
«
California », «
Que mon coeur lâche », «
Libertine », «
L'Instant X » ou «
XXL », entre autres comptines plus ou moins
portées sur le sexe. Car, au niveau sensualité,
la belle Mylène n'en manque pas. Somptueusement
fringuée par Paco Rabanne, Mylène Farmer aime
jouer avec les paradoxes se faisant tour à tour
profondément émouvante ou franchement aguicheuse.
Entourée de musiciens excellents (admirez leur technique
impressionnante sur le final instrumental de «
L'Instant X »), propulsé par une
chorégraphie réglée au
millimètre, la belle Mylène offre un show total.
Du beau boulot !"
(Thierry
Busson - Rockstyle - Juillet Août 1997 - N°21)
"Au départ, on ne sait pas vraiment si l'on se trouve dans
une séquence extraite du «
Cinquième élément » ou bel
et bien sur la scène de Bercy. En string
étincelant (c'est Paco Rabanne qui signe les costumes),
Mylène, notre rouquine nationale, s'offre à
quelques 15 000 fidèles pour une messe flamboyante. Ici, la
modernité prévaut : des décors aux
chorégraphies jusqu'aux images
psychédéliques projetées sur
l'écran géant derrière notre
« libertine » chérie, tout confine
à la communion avec le public, sorte de thérapie
de groupe orchestrée par une sexy prêtresse
ébouriffée. Reste deux heures d'une performance
remarquable servie par un laserdisc sans fausse note (ce serait un
comble pour un concert !). Images redoutablement belles, son maousse
avec une profondeur de graves jubilatoire, sans contrefaçon,
voici du cousu main pour les fans de la gentlwoman Farmer, ici
portée aux nues par ses disciples en extase."
(Vidéo 7 - Juillet
Août 1997 -
N°179)
"Le choc provoqué par Anamorphosée (5 singles = 5
tubes) promettait un spectacle époustouflant et
démesuré. On ne fut pas
déçu : entourée d'une armée
d'infatigables danseurs, divinement envelopée de lasers,
sculpturale et hyper féminine enveloppée dans ses
costumes futuristes, dans lesquels elle ressemble aujourd'hui davantage
à une Barbarella hirsute qu'à une perverte
Libertine. Farmer mène tambour battant et avec un abattage
épatant un show grandioseoù une machinerie
gigantesque a été déployée
pour valoriser le mélange d'animalité et de
fragilité qui a fait sa légende et son
mystère. Comme une araignée devenue l'objet de
tous les fantasmes, Mylène tisse ses toiles autour d'un
public en transe et de tous les sexes, comme pour mieux
l'envoûter à coups de tubes mécaniques
et d'effets spectaculaires. On pourra toujours regretter l'absence
totale d'improvisation ou reprocher à la belle rousse ses
faiblesses vocales (noyées ici dans des flots de guitares
saturées) et ses larmes savamment amenées. Il
n'en demeure pas moins que depuis que Vartan a rangé ses
paillettes au placard, aucune autre show-girl ne peut se vanter de
posséder une cote d'amour taille
XXL. Alors le
commentaires acerbes vous pensez bien que "Mylène s'en
fout"...
(Platine - Août Septembre 1997 - N°43)
"Bande sonore : excellente répartition sur le plan
stéréophonique,
qui donne une ampleur très authentique à la prise
de son du live.
L'activation d'un subwoofer donnera cepnedant une bien meilleure allure
sonore à ce mixage très
équilibré, où la voix de la chanteuse
n'est
jamais perdue.
Intérêt du laserdisc : toute la
féérie et l'énergie
du spectacle sont captées avec de gros moyens techniques,
chargés de
réussir à nous offrir une parcelle de ce live
endiablé. Les meilleurs
morceaux de la chanteuse sont présents sur ce laserdisc
à l'image très
vivante et correctement étalonnée. La bande
sonore offre une sensation
stéréophonique plaisante et adroitement
mixée."
(Hifi
Vidéo Home Cinéma - Septembre 1997 -
N°246)
"Après l'immense succès rencontré avec
son dernier album
Anamorphoée,
la belle Mylène se devait de partir sur les routes de France
à la rencontre de son public. Point d'orgue de la
tournée, le concert au Palais Omnisport de Paris-Bercy a
été capturé en
intégralité sur ces deux CD, où
Mylène - n'en déplaise à ses
détracteurs - montre une fois de plus toute
l'étendue de son talent. Entourée de musiciens de
haute volée (deux guitaristes, un claviste, un bassiste, un
batteur, une percussionniste et deux choristes), elle
interprète ici ses titres les plus récents,
presque tous réarrangés pour la scène,
mais aussi
Libertine,
Sans contrefaçon et
La poupée qui fait
non, en duo avec Khaled.
(Multi Jeux Magazine - Septembre
Octobre 1997 - N°18)
"L'album Top-clicheton. L'an passé, à deux
semaines de la Gay Pride, Mylène réussissait
à remplir Bercy de folles (et deux fois plutôt
qu'une) là où les organisateurs de la Lesbian
& Gay Pride ne parvenaient qu'à le
désertifier. Rendons hommage donc à la plus
fédératrice de nos icônes avec ce live
"réenregistré en studio" à Bercy. "
(Idol - N°36)