Mylène Farmer - Interview - France Soir - 20 août 1986
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Date20 août 1986
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Média / PresseFrance Soir
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Interview parVéronique Dockan
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Fichiers
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Catégories interviews
Celui qui joue le flic dans le procès et qui dort tout le temps.
Son travail avec Laurent Boutonnat :
Avec Boutonnat, nous formons une équipe de caractériels. Alors on se dispute violemment et nous tombons toujours d'accord. Ce qui, en somme, est bien l'essentiel.
Son image auprès du public :
Les gens me regardent bizarrement. C'est vrai que Maman a tort et Libertine sont des chansons aussi bizarres que les regards qu'ils me lancent. C'est pas mal de se sentir martienne.
Ses cheveux roux :
Ma mère est rousse. Ça lui ferait plaisir si je me rapprochais de sa couleur.
Sa capacité à surpendre :
Les gens admettent facilement de voir des paires de seins et de fesses un peu partout. Eh bien, voyez-vous, quand j'ai enregistré cette émission de Foucault, je me suis levée à un moment donné et j'ai posé ma jambe, galbée dans un bas résille, sur la table. Ils ont ouvert des yeux très grands.
La chanson Libertine :
L'idée de cette chanson est un fruit du hasard. Comme la rencontre avec Laurent Boutonnat.
Le clip Libertine et l'esprit XVIIIème:
Je trouvais qu'il y avait une osmose entre le texte et l'époque héroïque de La Marquise des anges. Dix minutes, c’est un long métrage. Faire un clip ? Oui, décidément, c'est passionnant.