Fun Mag : Ses débuts
Mylène Farmer : Avant de me lancer dans la chanson, j'ai
suivi des cours de
théâtre, et je pense de toute façon que
mon
métier n'est pas loin de la comédie.
Après Maman a tort, Plus Grandir ...
et aujourd'hui Libertine
est une
évolution
dans le texte comme dans l'image que tu souhaites donner de toi ?
Je suis une contradiction ambulante, j'ai envie de faire ce
métier le mieux possible. C'est vrai que cette profession
est cruelle, c'est de nos jours plus difficile que dans les
années 60/70, maintenant, on parle en produit, en
tube.
L'effervescence des médias a fait changer les choses et nous
force à évoluer comme à choquer
parfois.
Le look, l'image,
la scène, ça représente quoi pour toi ?
Le look, c'est important autant pour un garçon que pour une
fille. Cure est reconnu pour leur rouge à lèvres
par
exemple. C'est capital d'avoir un look défini soit par
l'aspect,
soit par le texte ou la musique. En ce qui concerne l'image, j'apporte
beaucoup de soins aux clips que je fais. J'imagine le story board, le
scénario, je mets mon grain de sel afin d'en faire un
véritable film. Quant à la scène,
c'est un gros
travail personnel. Je m'y prépare, j'ai des milliers
d'idées, je vais voir les autres pour regarder ce qu'il ne
faut
pas faire.