Interview une semaine
avant le début du
Tour 1996.
Emission diffusée en prime time le vendredi sur TF1.
Mylène interprète Sans contrefaçon
(chorégraphie et mise en scène quasi identiques
à celles que l'on retrouvera pour cette chanson lors des
concerts) puis rejoint Jean-Pierre Foucault pour une brève
interview.
Elle reviendra plus tard dans l'émission pour
interpréter California.
Jean-Pierre Foucault : Bonsoir
Mylène. Mylène
Farmer : Bonsoir. Et tout le monde se
rassied ! Quel succès ! Tout le monde se lève,
tout le monde danse. Merci. Ce qui prouve que quand vous venez, il se
passe quelque chose, et pourtant, vous êtes bien rare
à la télé !
Alors, première question que j’aimerais
vous poser, c'est: pourquoi vous vous faites si rare ? Est-ce que c'est
une volonté délibérée de
votre part, non pas de vous cacher, mais enfin, de quelque peu vous
préserver vis-à-vis du public et de la
télévision ? Mylène ? Pas
me préserver du public mais, une façon de me
préserver en général. C'est quelque
chose que j'aime faire, mais avec parcimonie. Ça
dépend
aussi des émissions qui vous offrent une qualité
de travail, que ce soit une qualité de lumière,
de tournage. Autant de choses qui sont rares en
télévision et qui sont importantes pour moi. Exigeante donc,
c'est bien. Et merci en tout cas d'apprécier le travail de
l'ensemble de nos équipes avec notre ami Gilles Amado. Merci
à vous. Alors,
Mylène, Bercy, ça c'est une aventure, d'autant
que vous y serez trois soirs: le 31 mai, le 1er juin, puis une date un
petit peu plus lointaine dans le courant du mois de juin, ce sera le
vingt... Le
28. (date qui sera finalement annulée suite à
la chute de Mylène à Lyon le 15 juin ;
Mylène se produira à nouveau à Bercy
sur le Tour 1996 le 12 décembre, ndlr) Le 28 ! Je peux
vous dire pour m'être renseigné : Bercy pour
Mylène Farmer, on ne va pas faire de comparaison,
mais il y a au moins trois semi-remorques de plus que Johnny puisqu'il
y a dix semi-remorques, donc une équipe technique
impressionnante sur scène. Et puis, une équipe
aussi humaine à laquelle vous tenez beaucoup, et notamment
dans le métissage des gens qui vous entourent… Oui,
c'est vrai que j'ai souhaité avoir des danseurs qui
viennent donc des Etats-Unis, de New York. Et c'était pour
avoir justement ce métissage, avoir des peaux de couleurs
différentes. Alors, des chansons
qu'on connaît, comme celle-là, et puis plein
d'autres… Oui.
Il y a dix-sept chansons, je crois, dix-huit. (le public hurle) Moi quand
je vais vous dire "dix-sept mots", il n'y a personne qui crie
dans la salle ! Il suffit que Mylène dise "dix-sept
chansons"... Vraiment, la vie est injuste ! Merci en tout cas
d'être venue ce soir. Merci
à vous.
On vous reverra un
petit peu
plus tard pour chanter une autre chanson,
une des dernières. Merci beaucoup, Mylène Farmer.
Merci
de votre accueil.