Son enfance :
J'ai passé mes onze premières années
au Canada, à Montréal, et j'ai d'ailleurs les
deux nationalités, française et canadienne. Puis
le travail de mon père nous a amenés à
Paris. J'ai donc fait mes études ici, jusqu'au bac A4. En
classe, j'avais toujours été très
douée pour la poésie, la lecture. (...)
Après mon bac, je me suis inscrite à plusieurs
cours de théâtre, en particulier chez Daniel
Mesguich.
Ses
débuts dans la chanson :
Je prenais des cours d'équitation, parce que j'adore les
chevaux, en vue de faire de la compétition. Malheureusement,
j'ai raté le concours de formation au monitorat, ce qui m'a
complètement dégoûtée. Il
faut dire que j'avais dix-sept ans et les autres candidats, vingt-cinq
en moyenne ! La chanson c'est un coup de chance dans ma vie. J'ai
rencontré Jérôme Dahan et Laurent
Boutonnat, qui sont les auteurs et producteurs de mon disque. Leur
chanson était déjà écrite,
ils me l'ont proposée. C'est un peu magique, tout
ça ! (...) C'est une question de confiance en soi. Bien
sûr, c'était nouveau pour moi, mais je savais que
je chantais juste !
Un rapport entre le
texte de la chanson et l'adolescence de Mylène ?
Oh ! pas vraiment... Ce n'est pas complètement
éloigné de moi, c'est vrai, mais je n'ai pas
vraiment eu de problèmes avec mes parents.
Le futur,
Mylène en attend beaucoup ?
Il a été relativement facile de faire ce premier
disque. Maintenant, je voudrais progresser, devenir une artiste
à part entière. L'aisance sur scène,
ou sur un plateau de télé, ça ne
s'improvise pas.
Et quand elle ne
travaille pas ?
Je lis énormément, ou j'écoute Marvin
Gaye, Reggiani et Brel. J'habite Paris, mais j'aimerais bien pouvoir
m'installer en banlieue, dans une grande maison pleine d'animaux.
Impossible pour le moment : je bouge trop !