A noter que la
première partie de cette interview a
été publiée dans "Le Parisien"
daté du 29 novembre 1996.
On retrouve l'intégralité de cette interview dans
le numéro du 26 novembre 1996 de "Ciné
Télé Revue" en Belgique.
Quelques questions / réponses diffèrent.
Alain Morel : Votre
nouveau show
est différent du précédent. Votre
accident y est-il pour quelque chose ?
Mylène Farmer : Bien avant l'accident, j'ai fait une
rencontre bouleversante avec un
ouvrage : Le Livre
tibétain de la vie et de la mort. Du
coup, mes angoisses se sont un peu dissipées. Quand on
digère ce genre de chose, on se sent plein d'une
énergie toute neuve.
Être en
scène, pour vous si secrète, est-ce
réellement un plaisir ?
J'ai récemment acquis des certitudes comme celle du
partage et, sur scène, avec des couleurs blanches en plus et
quelques anciennes chansons en moins, j'ai le sentiment de chanter un
peu l'espoir. Le public m'a manqué. A Bercy comme ailleurs,
je dis juste: "Enfin ! ".
Revendiquez-vous
toujours le droit à tous les excès ?
J'aime certains excès comme j'aime la démesure,
mais je me méfie de la destruction et de l'irrespect de soi.
En fait, je ne revendique que le droit à la
frénésie.