Slim Pezin
Slim Pezin a débuté la guitare à
l'âge de 17 ans
avant de former un groupe avec des amis d'enfance puis de
travailler avec le chanteur Noël Deschamps.
Après la pop et le rock, Slim Pezin s'oriente vers le RnB en
jouant aux côtés de Manu Dibango à
partir de 1966
puis le blues en travaillant en 1968 sur l'album de T-Bone Walker.
A partir des années 70 il collabore avec les plus grands :
Michel Sardou, Nino Ferrer, Mike Brant, Sylvie Vartan, Johnny Hallyday,
Charles Aznavour ou Claude François dont il dirige
l'orchestre.
Dans les années 80, il fait partie de l'aventure du groupe
Voyage.
Il participe également à des musiques de film en
tant
que musicien ou compositeur (6 Jours & 7 Nuits, 37°2 Le
matin,
Balzac, Belle maman, Belphégor… le
fantôme du
Louvre, Brice de Nice, the Fugitive, Himalaya…
l’enfance
d’un chef, L’amour dans le désordre, Le
libertin, Le
mystérieux docteur Cornélius, L’enfant
qui voulait
être un ours, Les choristes, Les fleurs d’Harrison,
Nos
jours heureux, Quelques jours en avril, Tenue de soirée,
Ulzhan,
Un pont entre 2 rives, Viva Cuba…)
Slim Pezin est aussi un grand collectionneur de guitares, de
microphones, de claviers et d'instruments vintage.
source :
franceinter.fr
Mylène Farmer
et Slim Pezin
Slim Pezin a participé en 1984 à l'enregistrement
du premier 45 Tours de Mylène,
Maman
a tort,
au studio de Jean-Claude Dequéant, "Matin Calme"
à
Aubervilliers. C'est à la demande de ce dernier avec lequel
il
avait déjà travaillé notamment pour
Yves Simon
qu'il a rejoint l'équipe. C'est dans ce studio qu'il a
rencontré pour la première fois Mylène
et Laurent
Boutonnat.
Anecdote
: La femme de Slim Pezin a participé aux choeurs sur la
chanson
Maman a tort.
Toujours en tant que guitariste, Slim Pezin participe aux
enregistrements des albums
Cendres
de lune en 1986,
Ainsi
soit je...en 1988 et
L'autre...
en 1991
.
Il sera le guitariste des concerts du
Tour
89.
Anecdote
: C'est Slim
Pezin qui a eu l'idée du cadeau de l'équipe
offert en fin
de tournée à Mylène : une guitare
Stratocaster.
Avant le début de la tournée, Mylène
espérait pouvoir jouer seule sur scène un
morceau à la guitare mais tous les préparatifs
des
concerts n'ont pas permis à ce projet d'aboutir.
En 1989, il accompagne aussi Mylène lors de ses prestations
télévisées sur la chanson
A
quoi je sers...
Il est de retour en 2001, toujours à la guitare, pour
l'enregistrement au studio Guillaume Tell des trois inédits
du
premier best of de Mylène,
Les
mots :
Les
mots, C'est une belle journée
et
Pardonne-moi.
Anecdote
: Lors de l'enregistrement de ces inédits,
C'est une belle
journée est vite apparue aux yeux de tous
comme un tube.
Il est guitariste sur les deux premiers albums d'Alizée,
Gourmandises (2001)
et
Mes courants
électriques (2003).
Anecdote
: Slim Pezin ne participait pas au
Mylenium
Tour mais a assisté à l'un des
concerts comme spectateur.
Anecdote
:
Début 2004, Mylène et Laurent Boutonnat assistent
à l'avant-première parisienne du film "Les
choristes".
Slim Pezin a participé à la bande originale de ce
film.
Anecdote
: Slim Pezin a travaillé avec trois chanteurs avec lesquels
Mylène a fait un duo ou dont elle est proche : Alain
Chamfort, Khaled et Jean-Louis Murat. Coïncidences sauf pour
Jean-Louis Murat qui a contacté Slim Pezin pour son album
"Cheyenne Autumn" suite à sa correspondance avec
Mylène avant l'enregistrement du duo
Regrets.
Retour en 2012 pour l'album
Monkey
Me sur lequel Slim Pezin assure les guitares avec
Sébastien Chouard.
Interview de Slim Pezin - 2006
Extraits d'interviews
:
La première rencontre : "Elle ne m'a pas dit un mot.
J'étais impressionné par cette absence de paroles
et je
trouvais cela curieux dans un monde où on avait l'habitude
de
rencontrer des personnalités
"décalées",
mais où les mots sont tout de même assez faciles.
Rapidement, j'ai compris que ce silence de Mylène
n'était
que de la timidité et au fil des disques, cette distance
s'est
totalement effacée (...) et au moment de l'enregistrement du
premier album, c'était comme si l'on se connaissait depuis
trente ans. (...) Elle avait un chant étrange et, l'espace
d'un
instant, je me suis dit que c'était une fille d'exception."
"Je ne voyais aucune mégalomanie dans la démarche
de
Mylène et Laurent. Mylène est très,
très
intelligente. Elle a tout de suite compris ce qu'était le
métier et le show business, le degré de 'jeu'
à
jouer, le degré de don de soi, la
nécessité
d'intégrité artistique et ses limites
personnelles. Elle
avait analysé le fonctionnement de la presse, de la
télévision et la radio. Elle savait où
placer la
barrière, tout en mettant la barre très haut
artistiquement. Elle me disait souvent qu'elle ne voulait pas faire
n'importe quoi. Elle craignait de se fourvoyer comme beaucoup
d'artistes le font quand ça commence à marcher.
Elle
voyait beaucoup plus haut que le hit
éphémère et
savait que si on la voyait trop, elle lasserait. Elle était
faite pour durer."
Tour 89 :
"Nous avons eu beaucoup de répétitions
car il
fallait que tout soit parfait. Dès cette scène,
Mylène a été perfectionniste, toujours
en
quête d'absolu dans le travail. La plupart du temps, les
artistes
n'ont pas les moyens de faire ça. Elle s'était
donnée les moyens de réaliser son rêve
et de
traduire ses idées. Elle et Laurent ont,
d'entrée,
beaucoup investi pour proposer un spectacle de très haut
niveau." (...) "J'admirais beaucoup le travail de Laurent qui
était toujours derrière le moindre technicien. En
permanence. Bruno Fontaine avait préparé les
programmations en amont, mais, essentiellement sur les idées
de
Mylène et Laurent. Il fallait faire un spectacle avec des
bandes
sonores puisqu'il y avait des cris d'enfants, des portes qui
grinçaient, des bruits de baleines et de loups. Une partie
de
l'ambiance du spectacle était donc sur bandes. Jamais
Mylène n'a chanté en play-back, mais, le batteur
avait un
casque avec un click, et nous jouions de cette façon sur de
nombreux titres. Il fallait que tout soit synchro. Je n'ai pas le
souvenir d'avoir joué avec un tel système sonore
auparavant. Pour ma part, c'était la première
fois que je
voyais utilisé en concert un vingt-quatre pistes avec des
éléments pré-enregistrés."
"La seule que je trouve dans la lignée de Claude
François, avec le
même genre de public, fanatique, qui connaît tous
les
textes par coeur, c'est elle. Lors du premier concert de la
première tournée, à St-Etienne en
1989, j'ai eu la
sensation de revivre ce que j'avais vécu avec Claude. J'ai
fermé les yeux et j'y étais... "
L'album
L'autre... :
" Ils
(Mylène et Laurent Boutonnat, ndlr) ont essayé
d'entrevoir 'autrement' le personnage de Mylène. Elle avait
terminé ses textes bien avant qu'on ne finisse
l'enregistrement
des musiques. En tout les cas, elle avait déjà la
trame
dans sa tête. Je l'avais connue jeune fille, je la retrouvais
femme avec une confiance en soi plus affirmée et un propos
plus
affûté. Il y avait aussi un changement physique
car elle
s'était coupée les cheveux."
Les années 2000 : "La grande différence
aujourd'hui,
c'est l'excellente maîtrise musicale de Mylène.
C'est
normal. Son évolution a été dans le
bon sens. Pour
le premier album d'Alizée, par exemple, Mylène et
Laurent
dirigeaient ensemble à 50-50."
sources :
"Belle de scène" / "Platine"