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Frédéric Fred a posté 400 avis sur les articles de Mylene.net. Voici les plus récents :
Le seul choix judicieux au delà de Laurent était Woodkid, un génie tout comme Laurent. Les autres, surtout Feder ne sont pas du tout à la hauteur. Et Dj snake, j'ai très peur. Mylène si tu me lis, base-toi sur les choix toujours tellement judicieux de Charlotte Gainsbourg. Air, Beck, Sebastian... "J'ouïs tout ce que tu confesses
J'ouïs tout ce que tu susurres"
Du grand art érotique comme tout le reste du texte. Mais une éducation littéraire est indispensable à ceux qui trouvent que c'est plat, comme ceux qui critiquent le manque de poésie du titre "Appelle mon numéro". Il faut retourner à la lecture les amis ;) Hors sujet qui semble avoir été rédigé par ChatGPT. Les remixes sont affreux comme très souvent, surtout le lady B vraiment indigeste. Toujours la nostalgie des extended de Laurent. Mon photographe préféré qui a toujours été une grande inspiration pour moi. On peut discuter des siècles, mais aujourd'hui j'ai juste envie de dire merci. 30 ans après, Anamorphosée tient toujours debout, fort, simple, beau. Cet album m'a appris à respirer autrement : des guitares qui ouvrent les fenêtres, une voix qui ne cherche plus à plaire à tout le monde mais qui parle vrai. Après les tempêtes, Mylène a choisi la lumière, et ça s'entend. XXL, L'Instant X, California, Comme j'ai mal, Rêver... ce n'est pas une tracklist, c'est un chemin. On part du doute, on traverse l'électricité, et on arrive au coeur serré, les larmes aux yeux sur Rêver.
Certains diront "oui mais avant c'était mieux, oui mais ceci, oui mais cela". Franchement ? Non. Cet album, c'est la preuve qu'on peut changer sans se trahir. Les images sont restées dans nos têtes, les concerts 96 ont gravé la pierre, et les chansons n'ont pas pris une ride. Quand je remets Anamorphosée, je ne "nostalgise" pas : je revis. Et je préfère mille fois célébrer cette période plutôt que chercher la petite bête.
Alors bravo pour ce rappel à la mémoire. On n'a pas besoin d'un musée, on a besoin d'un frisson. Et Anamorphosée en donne encore. Merci Mylène d'avoir choisi la route, la guitare, le risque, la liberté. Trente ans plus tard, je remets play... et je me dis que j'ai eu de la chance d'être là pour le vivre... et de le revivre. Franchement, je ne comprends pas qu'on râle encore. Ce coffret anniversaire, c'est pile ce qu'il fallait pour Mylenium. Pas un gadget, pas un best-of paresseux : un vrai objet à garder, à ouvrir, à sentir. Le concert, l'album, la vidéo, le livret, les bonus? on a tout ce qu'il faut pour replonger sans chipoter.
Et oui, il y aura toujours des gens pour dire « il manque ceci », « j'aurais préféré cela ». Bah moi non. Je préfère qu'on célèbre. Mylenium, c'est une époque, une esthétique, une claque visuelle et sonore. Ce coffret la remet sur la table proprement, avec respect. On ne va pas demander au passé d'être neuf : on veut qu'il soit fidèle ? et là, il l'est.
Ce que j'aime surtout, c'est l'intention : donner aux fans un objet qui raconte l'histoire, pas juste des fichiers à streamer et à oublier. On retrouve l'odeur des salles, les images qui restent, les frissons qu'on connaissait par c?ur et qu'on avait un peu rangés. Et ça, désolé, mais ça n'a pas de prix.
Alors merci pour cette sortie. Merci d'entretenir la flamme au lieu de la recalibrer tous les deux ans. Je signe tout de suite : je prends. Et je dis bravo à celles et ceux qui bossent pour que cette mémoire existe en beau. Les autres peuvent continuer à compter les virgules ? moi, je remets le volume et je retourne sous la voûte Mylenium. De toute façon on voit très bien que c'est enregistré et donc monté.
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