Ses clips :
Mylène
Farmer
: Vous savez, la vie de tous les jours m'ennuie. Elle me fait
même peur. L'imaginaire joue un rôle essentiel dans
mon existence. A travers les clips, je me retrouve comme par
enchantement dans une espèce de miroir.
Les animaux :
Mylène
Farmer : Quand j'avais douze ou treize ans, je ne rêvais que
d'équitation et de chevaux. Je montais
énormément, voulant en faire mon
métier. J'ai passé plusieurs concours, mais le
gros obstacle, le seul que je n'ai jamais réussi, fut le
côté pédagogique de la chose.
C'était trop loin de moi. C'est pour ça que j'ai
changé de direction.
Elle vient d'emménager en plein coeur de
Paris :
Mylène
Farmer : En fait, mon appartement c'est un peu ma prison
dorée. J'éprouve de plus en plus de
difficultés à me promener dans la rue. Je
déteste sortir le soir, aller au restaurant. Mais en
même temps je n'ai jamais envisagé de vivre
ailleurs qu'à Paris. J'ai besoin d'être au centre
de l'action. Et puis surtout, chez moi j'ai mes deux grands amours :
mes deux singes. Ce sont des sapajous-capucins. La mère,
E.T. a cinq ans ; le bébé qui s'appelle plus
prosaïquement "Léon", il n'a que cinq mois. Vous ne
pouvez pas savoir la tendresse que nous partageons ! C'est fabuleux. Je
pense même que c'est à cause de E.T. et de
Léon que je n'aime pas les vacances. Je culpabiliserais trop
à l'idée de les confier à une tierce
personne. Quant à les emmener avec moi, ça pose
souvent des problèmes insurmontables.