Hommage à un grand metteur en scène
L'Acadèmia del Cinema Catalàa a annoncé aujourd'hui, dimanche 22 janvier 2023 le décès du réalisateur espagnol Agusti Villaronga à l'âge de 69 ans.
Agusti Villaronga était un metteur en scène reconnu et primé en Espagne.
Né le 04 mars 1953, il a été très vite attiré par le monde du cinéma. Il a débuté comme critique avant de se lancer dans la direction artistique de pièces de théâtre.
Ensuite, il réalise des documentaires et des courts métrages futuristes souvent récompensés comme Anta mujer (1975), Al mayurka (1976) et Laberinto (1980).
Après avoir été acteur au théâtre au début des années 80, il réalise son premier long métrage Tras el cristal en 1987 qui est sélectionné au Festival de Berlin.
En 1989, El niño de la luna reçoit le Goya du meilleur scénario original et obtient dix nominations.
En 1997, son films d'horreur 99.9 est présenté dans de nombreux festivals internationaux et remporte le Méliès d'Argent au Festival européen international du film fantastique de Bruxelles.
En 2000, son film El Mar est présenté au Festival de Berlin.
En 2011, Pa negre, son plus grand succès populaire, remporte 9 Goyas (l'équivalent de nos Césars) dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur.
Il a réalisé d'autres longs métrages ensuite : El rey de La Habana (2015), Incerta glòria (2017), El ventre del mar (2021).
Agusti Villaronga est décoré le 01er décembre 2022 par le roi d'Espagne de la Médaille d'or du mérite des beaux-arts.
Les fans de Mylène connaissent bien Agusti Villaronga puisqu'il a été en 2005 le réalisateur du clip Fuck Them All.
Un tournage en Roumanie sur cinq jours au mois de février dans de sublimes paysages enneigés.
On le retrouve aux côtés de Mylène dans le making-of du clip, Shoot It All
Il y évoque leur collaboration :
"La première fois que Mylène m'a appelé, je suis en Espagne. Je n'ai pas l'habitude de faire des vidéos clips. Je lui dis : "Qu'est-ce que tu cherches" ? Alors j'ai compris qu'elle cherchait quelque chose qu'elle est à l'intérieur. qui est proche de sa façon de voir la vie.
Toutes les choses dont m'a parlé Mylène, c'était comme un territoire normal pour moi. C'était être 'dans ma propre sauce'. C'était facile pour moi. Elle m'a parlé de la cage qui devient plus petite. Elle m'a parlé des épouvantails. Nous nous sommes très bien entendus. Ça n'a pas été quelque chose de difficile, c'est devenu fluide.
C'est incroyable quand tu la regardais dans la cage. Parce que la cage, dès qu'elle était dedans, elle montait très haut. Et s'il y avait besoin de répétitions, il y avait des fois où on faisait deux ou trois prises à la suite sans descendre la cage... et tu la vois, elle était en train de trembler et on dit : "Action !" et tout de suite, elle reprend le tournage."
Un anonyme
le 22/01/23 à 15:20 top comm'