Les infos avant les
concerts Nevermore
au Stade de France...
LES DEUX
CONCERTS AU STADE DE FRANCE SONT ANNULÉS
PLUS D'INFOS : https://www.mylene.net/modules/index.php?r=4&z=5324
Les chiffres
Les concerts du vendredi 30 juin et du samedi 01er juillet seront les
septième et huitième de la
tournée des stades Nevermore 2023
après une date au Stade Pierre Mauroy de Lille, deux
concerts au Stade de la Beaujoire à Nantes, un concert
à Genève et deux dates à Lyon.
En ce jeudi, es dernières places en vente pour le 30 juin en
tribune présidentielle et carré or (235 euros) :
https://billets.stadefrance.com/
Vous pouvez également trouver des billets dans les bourses
déchanges officielles (site mylenefarmer-nevermore2023 ou
site du Stade de France) ou consulter les
petties
annonces de notre site.
Deux nouveautés discographiques accompagnent ces deux
concerts au Stade de France :
sortie le 30 juin des maxis du single
L'Emprise avec plusieurs remixes de la chanson
sortie également le 30 juin de
deux coffrets des albums Désobéissance
et L'Emprise
avec pour la première fois les instrumentaux de toutes les
chansons
Rumeurs et
interrogations
Des rumeurs annoncent que les concerts au Stade de France seront
filmés. Les deux précédents concerts
au Groupama
Stadium de Lyon ont bénéficié d'une
captation pour le
futur film de la tournée..
Il y a plusieurs mois, le magazine "Télé Star"
annonçait qu'il y aurait des invités
uniquement au
Stade de France. Plus récemment, des rumeurs
avançaient
le nom de Seal. Des rumeurs plus récente,
contradictoires, ont
annoncé que le spectacle au Stade de France serait identique
à celui proposé sur les dates
précédentes.
Réponse ce week-end.
Infos pratiques
Stade France
93200 Saint-Denis
Ouverture des portes à 18h00
Heure de début annoncée du spectacle : 20h30 (il
a
débuté entre 21h15 et 21h30 dans les
précédentes villes)
Plan du stade pour les concerts
Accès au Stade par les transports en commun
RER B station La
Plaine Stade de France
une rame toutes les 3 minutes après le concert /
dernière rame
à 00h32 (sens Nord - Sud vers PARIS) et 00h41 (sens Sud -
Nord)
plan du RER B
RER D station
Stade de France - St Denis
une rame toutes les 6 minutes après le concert /
dernière rame
à 00h03 (sens Nord-Sud VERS PARIS) et 22h27 (sens Sud-Nord)
le
vendredi / dernière rame à 00h30 (sens Nord-Sud
VERS
PARIS) et 00h13 (sens Sud-Nord) le samedi
plan du RER D
Métro
Ligne 13 station St Denis - Porte de Paris
une rame toutes les 6 minutes après le concert /
dernière rame à 01h36
plan de la ligne 13
Métro
Ligne 12 station Aubervilliers - Saint-Denis Front Populaire
une rame toutes les 5 minutes après le concert /
dernière rame à 01h33
plan de la ligne 12
Tramway
n°1 station St Denis Basilique
étant donné le contexte actuel en
France, la région Ile-de-France a annoncé que les
bus et tramways arrêteraient de circuler à partir
de 21 heures jeudi 29 juin. Aucune info pour l'instant pour vendredi et
samedi.
plan de la ligne T1du tramway
Tramway
n°8 station St Denis Porte de Paris
étant donné le contexte actuel en
France, la région Ile-de-France a annoncé que les
bus et tramways arrêteraient de circuler à partir
de 21 heures jeudi 29 juin. Aucune info pour l'instant pour vendredi et
samedi.
plan de la ligne T8 du tramway
Plan
d'accès piétons au Stade de France
Infos détaillées :
https://www.stadefrance.com/fr/infos-pratiques
Objets interdits
Valises (de toute taille) et gros sac (format
supérieur à A4)
Boissons alcoolisées
Animaux sauf cas exceptionnel (non voyants)
Armes
Articles pyrotechniques
Caméras
Casques
Hampes rigides
Cigarettes
Walkie-talkie
Outils
Parapluies non pliables
Appareil photo professionnel
Ordinateurs portables ou tablettes
Verres
Bouteilles d'eau supérieures à 33cl
Poussette, landau, cosy...
Cette liste est non exhaustive et peut être amenée
à évoluer suivant les demandes des organisateurs
Objets
autorisés
Hampes de drapeaux souples et de petit diamètre,
Petits modèles de parapluies acceptés, sauf si le
temps ne le justifie pas,
Téléphones portables,
Appareils photographiques sauf matériel photo professionnel
et appareils à objectif variable,
Jumelles de petite taille (ex : jumelles de
théâtre),
Briques de jus de fruits d'une contenance de < 25cl
(à l'unité),
Batteries externes,
Fruits (à l'unité),
Sandwiches faits maison,
Sacs à main, petit sac et sac à dos (format A4
maximum)
Eventail autorisé si canicule
Bouteilles d'eau dont la contenance est inférieure ou
égale à 33 cl
Météo
Pour les deux concerts, les prévisions restent encore un peu
incertaines mais ça semble s'annoncer plutôt
très bien.
Pour le concert de vendredi, le temps devrait être couvert
avec éclaircies sans pluie et une température
fraîche de 22°.
Pour le concert de samedi, un ciel identique avec une
température de 23°.
Attention aux rafales de vent de 35 à 40 km/h.
https://www.tameteo.com/
Les
médias en parlent
Presse
Mylène
au Stade De France
Les deux premiers concerts de Mylène au Stade de France,
c'était lors du
Tour
2009, les 11 et 12 septembre. Elle avait réuni
160 000 spectateurs.
On se souvient des coupures de son le 11 septembre et le public qui
chantait à la place de Mylène ou de
l'anniversaire de Mylène le 12 septembre (un instant
immortalisé dans le film du concert,
Stade de France).
Le
témoignage
du Nicolas Montazaud percussionniste sur le Tour 2009
Après votre
expérience sur les concerts en 2006 (Nicolas Montazaud
était également musicien sur la
résidence Avant
que l'ombre... à Bercy), était-il
évident, lorsqu'on vous l'a
proposé, de repartir pour la grande aventure du Tour 2009 ?
Oui ! J'étais ravi d'y
retourner. Et ça s'est très bien
passé aussi. On s'est
régalé ! J'ai un peu plus
appris à connaître Mylène parce
qu'en tournée, on partage quelques mots, alors
qu'en 13 concerts, on ne se voit pas beaucoup. Mais
c'est une femme extrêmement touchante et attachante.
Quelles
étaient cette fois-ci les particularités
à prendre en compte pour les percussions ?
Le fait de jouer dans des salles comme des Zénith puis dans
des stades vous a-t-il demandé de travailler
différemment, de revoir des titres ?
Jouer dans des zéniths ou des stades ne change rien car on
est au ear monitor et c'est le même son partout,
peu importe la taille de la salle et le nombre de personnes
qu'elle peut accueillir. Après, concernant mon
instrument, tout est revu à chaque nouveau concert.
J'ai du mal à me souvenir de ce que
j'avais fait exactement mais je me souviens que
j'ai totalement changé de kit, j'aime
changer et je ne pouvais pas repartir sur la même chose. Je
me souviens que je ne voulais pas être entouré de
percussions mais que ce soit un kit ouvert vers les gens,
c'est-à-dire que j'avais fait deux
espèces de lignes, mais ouvertes. Moi
j'étais au centre et je n'avais rien
devant moi. Et j'ai mis des instruments qui correspondaient
à ce que j'avais envie de jouer sur le moment mais
c'est finalement assez personnel : on me dit
rarement ce qu'on aimerait que je joue. En plus Yvan fait
extrêmement confiance aux gens qu'il appelle. Donc
il m'a laissé libre. En revanche, il aime bien que
ce soit visuel, scénique. J'ai ramené
quelques instruments comme un gros bol tibétain, par
exemple, et il ne savait pas que j'allais ramener
ça et je ne savais pas non plus où
j'allais le mettre. On amène parfois des
instruments, on ne sait pas ce qu'on va en faire et puis
finalement, petit à petit, pendant les
répétitions, on ne rend compte qu'on
peut en faire telle ou telle chose ; et si finalement, on ne
s'en sert pas, on l'enlève. Je
ramène plein de choses du monde entier et j'essaye
d'installer ça petit à petit.
J'étais entouré aussi de supers
musiciens et grâce à des gens comme ça,
on peut aussi faire des choses innovantes. Et on avait fait des choses
nouvelles : on a créé des
systèmes d'accroche qui n'existent pas
par exemple pour jouer des instruments qui ne s'accrochent
pas d'habitude. Je me souviens qu'on avait
passé beaucoup de temps à savoir comment on
allait disposer les instruments. Côté instruments,
je savais que Mylène aimait bien les choses un peu
spirituelles et j'avais un instrument en métal qui
était en forme de croix que je n'ai
joué que pour Mylène. Pour 2006, je me souviens
que je m'étais faire une espèce de gros
sabre tout en métal (c'est mon frère
qui avait fabriqué ça) sur lequel je jouais et
ça me donnait comme un son de cloche.
Comment avez-vous
vécu le soir du 12 septembre 2009 au Stade de
France ? L'ambiance était en effet
très particulière ce soir-là puisque
le public souhaitait son anniversaire à
Mylène. Que ressentiez-vous sur scène ?
Avez-vous eu l'occasion de lui fêter son
anniversaire en coulisses aussi ?
Je ne me souviens plus. En revanche, je me souviens du public de fans.
Ça c'était nouveau pour moi par rapport
à 2006 car je me souviens qu'ils campaient sur les
parkings parfois des jours avant le concert. On arrivait parfois vers
17h à la salle et ils étaient
déjà là. Je trouve ça
incroyable. Je n'avais pas autant vu ça pour
d'autres artistes, même Hallyday !
Mylène est vraiment à part.
Jouer devant des stades
remplis de plusieurs dizaines de milliers de personnes a-t-il
été une expérience
particulière pour vous ? Quelles sont les
différences avec des salles comme Bercy ou des
Zénith ?
J'avais déjà eu l'occasion de
jouer au Stade de France avant Mylène et j'avais
adoré ça. Après c'est vrai
qu'il y a un truc bizarre : c'est
qu'on s'habitue. Et en fait, quand on
enchaîne des stades, c'est un peu comme quand on
est dans des grandes salles, ça ne change plus grand-chose.
A l'époque, j'avais fait une
scène à Longchamps pour la venue du Pape
à Paris. Il y avait un million de personnes mais on ne
s'en rend pas compte : il y a une marée
humaine mais on n'a pas de retour de son. C'est
pareil dans les stades avec Mylène. En revanche, on avait un
retour son à Bercy en 2006 (c'est la salle qui
faisait ça sans doute) et c'est là que
j'ai vraiment entendu comme le public de Mylène
était vivant !
A partir de quel moment
Mylène est-elle venue répéter avec les
musiciens en 2006 ? Puis en 2009 ? Quelles
étaient ses attentes en
général ? Vous laissait-elle faire vos
propositions ou arrivait-elle avec des idées
précises de ce qu'elle souhaitait ?
En général, on répétait
avant ensemble pour qu'elle ait des choses à faire
lorsqu'elle nous rejoignait quelques jours plus tard. Si
Mylène s'investit davantage dans
l'aspect scénique de son spectacle, elle est au
fait de tout. Mais lorsqu'elle venait
répéter, sa préoccupation
première était davantage celle de faire les
choses bien. Je me souviens de quelqu'un
d'extrêmement timide face à sa voix.
C'était assez marrant d'ailleurs de voir
comme il était très important pour elle de
chanter bien juste, d'être au maximum de ce
qu'elle pouvait faire, d'avoir bon son dans le
casque, d'enlever les choses qui
l'empêchaient de bien chanter. Je pense que
c'était davantage ça, ses
préoccupations : de bien faire son travail de
chanteuse, de rester très professionnelle. Et
d'ailleurs, elle chante extrêmement
juste ! Je me souviens que sa voix m'avait
frappé : elle a une voix sans vibrato,
très douce, très pure. Et être juste
avec ce genre de voix, c'est carrément abominable.
Et elle, elle est extrêmement juste ! Je
n'ai jamais entendu de fausseté dans sa voix. Ce
que fait Mylène sur scène est très
technique !
D'où
venaient les idées de réorchestration de certains
titres (comme L'Âme-Stram-Gram en 2009) ? (Yvan
Cassar ? Laurent Boutonnat ? Mylène
Farmer ?) Comment se construisait ce travail de
réorchestration ensuite ?
Yvan arrivait avec une idée et après,
c'était une mise au point avec Laurent. Mais ils
arrivent toujours avec tous les arrangements, ils nous expliquent
comment on va faire les choses. Yvan s'occupe un peu de tout
le monde, il entend très très bien, Yvan.
Après, Laurent donnait une autre lisibilité par
rapport à Yvan. Mais le final cut, c'est quand
même Laurent, en plus il est à la console de la
salle. Donc c'est lui le grand manitou car c'est
lui qui va faire ce que vous entendez. Il décide de monter
tel instrument, de baisser tel autre. Yvan arrive avec ses
arrangements, il aime bien pousser un peu les lignes. Donc certaines
choses ont été totalement
réarrangées et il sait très bien le
faire, Yvan ! Je pense que c'est Yvan qui a
encouragé Mylène à davantage de
réorchestration de ses titres. Il est assez en force de
proposition par rapport à ça.
Quels sont les
défis particuliers à relever pour un musicien, et
en particulier pour un percussionniste, sur des spectacles tels que
ceux de Mylène Farmer ?
Le premier défi quand on arrive sur de tels projets,
c'est de faire accepter le fait qu'on est
là par rapport à Mylène et
à Laurent. On peut arriver un jour avec ses instruments et
repartir deux jours plus tard avec tous ses instruments sous le bras,
tout simplement parce que le feeling ne passerait pas, ça
arrive. Donc il faut se faire adopter. Avec des artistes comme
ça, il faut se faire adopter car ils sont
extrêmement sensibles aux gens qui les accompagnent et vont
être avec eux sur scène. Ils sont attentifs
à un regard, par exemple. C'est humainement, je
dirais, qu'il faut se faire adopter. Car les
qualités musicales, si on en arrive là,
c'est qu'on a le niveau pour être
là et il y a beaucoup de gens qui pourraient le faire.
Après c'est humainement que cela se
joue : est-ce qu'on est à sa
place ? Comment on se positionne ?
Qu'est-ce qu'on apporte physiquement et
scéniquement étant donné que
c'est un spectacle ? Donc je pense que tout de
suite, lorsqu'ils voient quelqu'un qui pourrait
participer au spectacle, Mylène et Laurent doivent se
demander comment et s'ils va s'intégrer
dans l'univers qu'ils proposent, ils doivent se
demander si la personne apporte quelque chose scéniquement
parlant. Et puis il faut que les percussions apportent
également quelque chose scéniquement, il faut que
ce soit beau. Musicalement, ce qu'on apporte arrive petit
à petit. En 2009, le défi était plus
personnel : c'était de trouver un autre
intérêt, d'apporter quelque chose de
différent de 2006. Donc arriver à se renouveler,
qu'on soit content que je sois là avec mes
percussions.
Quelles sont les
différences, pour un musicien (et peut-être
même pour l'ensemble des artistes qui travaillent
sur un spectacle), entre faire une résidence aussi courte
que fut celle de Bercy en 2006 et faire une tournée comme
celle de 2009, qui s'étale sur plusieurs mois ?
Non, ce sont juste les voyages. Quand on fait une résidence,
on s'installe vraiment quelque part. Il y a une sorte de
routine qui n'en est pas une. C'est un grand
confort. Après une tournée avec
Mylène, c'est super car on voyage dans de
très bonnes conditions, on est chouchouté donc
c'est très agréable parce
qu'on se retrouve dans de beaux endroits avec des gens que
l'on apprécie
Qu'est-ce qui
vous plaît particulièrement dans le fait de
travailler avec Mylène Farmer ? Qu'est-ce
qu'une telle expérience apporte et/ou change dans
la carrière d'un musicien ?
C'est difficile de dire ce que ça apporte
réellement. En fait, ce que je regarde surtout,
c'est la diversité. Ce qui
m'intéresse en faisant Mylène,
c'est d'être dans des mondes
différents. Mylène, c'est une
très grosse machinerie. Après ce que
ça a apporté à ma carrière
de musicien, je ne sais pas. Les percussions ne sont pas
spécialement mises en avant. Donc vous apportez quelque
chose musicalement mais j'ai presque appris humainement que
musicalement. C'est toujours très
agréable d'accompagner Mylène car
c'est une grosse machinerie, d'avoir vu comment
c'était, c'est vrai que c'est
valorisant quand même.
Vous avez eu
l'occasion de côtoyer un peu Mylène en
2006 puis 2009 : que retenez-vous d'elle ?
C'est un personnage extrêmement doux.
Même quand elle regarde, elle regarde vraiment, elle
écoute avec beaucoup d'attention. Elle est
vraiment intéressée par l'autre. En
même temps, elle se protège
énormément. Ce que je retiens d'elle,
c'est que c'est quelqu'un dont on ressent
vraiment la fragilité. Je n'avais jamais vu
quelqu'un comme ça. On ressent une vraie
fragilité et une vraie émotion, c'est
quelqu'un d'extrêmement sensible. On a
envie de la protéger ! C'est idiot de
dire ça mais c'est ce qu'elle inspire.
C'est quelqu'un qui m'a beaucoup
touché. J'étais très content
d'être là. Et qu'est-ce
qu'elle aime rigoler ! C'est
quelqu'un de très simple.
J'apprécie aussi beaucoup Thierry Suc.
C'est quelqu'un de très
généreux. Il nous a invités 5 ou 6
fois au restaurant, ce qui est énorme car il invite tout le
monde. Mylène était là, elle se marre,
elle rigole, elle discute, elle fait des trucs? On a
l'impression qu'on est avec une copine. Ce
n'est pas une copine et ça ne le sera sans doute
jamais mais c'est quelqu'un qui se lie
très facilement, elle n'est pas
coincée, elle n'a pas peur. A partir du moment
où elle a confiance, tout se passe bien !
Nicolas Montazaud a été
interviewé en 2019 pour le livre Mylène Farmer, de
scène en scène. Son
témoignage en lien avec le Tour 2009 est
publié pour
la première fois en intégralité.